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Par argali le 2 Janvier 2024 à 00:00
« Etre idiot, c’est pas un cadeau, vous pouvez me croire » dit Forrest Gump. Peut-être, mais cela ne l’empêche pas de devenir successivement star d’une équipe de football universitaire, héros de la guerre du Vietnam, fantastique joueur d’harmonica ou encore champion de ping-pong, et même astronaute pour la NASA. Tout au long de ces extraordinaires aventures, Forrest accumule les gaffes les plus retentissantes, observant la folie du monde avec l’ingénuité d’un enfant et une résilience hors du commun.
Mon avis :
« La vie c’est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber. »
Tout le monde connait cette phrase mythique tirée du film « Forrest Gump ».
Avant d’être un film à succès, que tout le monde a vu une fois dans sa vie, « Forrest Gump » est un roman écrit par Winston Groom et publié en 1986 racontant la vie de son personnage éponyme qui traverse le XXe siècle en vivant tous les grands événements de celui-ci.
Offert il y a quelques mois, j’ai eu envie de le sortir de ma PAL pour les congés de Noël. J’avais envie de bienveillance et de douceur.
Il n’est pas aisé de plonger dans un roman après avoir vu le film (plusieurs fois) surtout quand on a adoré celui-ci. Il commence par l’enfance de Forrest au cœur de l’Alabama, ses années d’école, sa relation naissante avec Jenny et son incroyable rapidité à la course.
Je ne vais pas vous en faire tout le résumé. Vous connaissez l’histoire comme moi.
Ce que vous ignorez peut-être c’est que le film est cent fois meilleur que le livre. Oui, c’est rare. C’est souvent l’inverse qui se passe.
L’histoire est émouvante et la vision du monde à travers les yeux d’un simple d’esprit est touchante et candide. Sur ce point, roman et film se rejoignent. Cependant, les personnages ont des caractères différents et les (més)aventures de Forrest ne sont pas les mêmes. De plus, plusieurs petites choses m’ont agacée : les tournures de langage répétitives, des longueurs (lors de la guerre du Vietnam notamment), des exagérations… qui font que j’ai trouvé par moment Forrest hyper agaçant. Je ne l’aurais jamais cru.
Je suis contente d’avoir découvert le roman mais je vous assure, regardez le film, il est supérieur au livre. Zemeckis en a fait un petit chef d’œuvre, ne gardant que le meilleur et Tom Hanks a donné une âme à ce héros ingénu et hors normes.
C’est tout ce que j’ai à dire avec ça.
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Par argali le 26 Décembre 2023 à 17:00
Le Père Noël a eu la bonne idée de glisser ce dernier album d’Astérix sous le sapin. Rédigé par Fabcaro et dessiné par Didier Conrad, il est le quarantième de la série.
Dans la lignée de Goscinny et Uderzo, il met en scène les valeureux Gaulois au prise avec des Romains démotivés, que César et ses généraux n’arrivent plus à envoyer au combat. Vicévertus arrive providentiellement et se fait fort de transmettre sa technique aux troupes pour les remotiver. Il s’agit de la méthode de « L’iris blanc » basée sur la pensée positive. Voir le bon côté des choses, rester calme et imperméable à la colère est la base de cette technique.
Vicévertus a les traits de Bernard-Henry Lévy et sa philosophie est parfois tout aussi obscure. Très ancré, malgré l’époque romaine, dans le 21e siècle, l’humour est drôle à l’image de Fabcaro et les poncifs contemporains bien présents. Ainsi Lutèce est polluée, embouteillée et les habitants s’y ennuient, revenus de tout, alors que les provinciaux les envient pour la culture que l’on peut y trouver. Notamment au musée de Kébranlix qui expose Banskix, Botanskix Malevix et Andiouaros.
J’ai beaucoup aimé cet album, tant pour le dessin de Didier Conrad qui a la virtuosité d’Uderzo que pour le scénario de Fabcaro qui reprend un principe de Goscinny : inviter un intrus qui vient perturber le quotidien du village gaulois.
Un pastiche très réussi qui ne dénature pas l’œuvre originale et y intègre à merveille les calembours et les anachronismes ou encore les phénomènes de société, comme le faisait Goscinny.
Un de meilleurs albums de ces dernières années.
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Par argali le 20 Novembre 2023 à 00:00
En 1920, en Virginie, naît une petite fille afro-américaine dont les cellules vont révolutionner l'histoire de la médecine sans que les manuels de biologie ne mentionnent sa véritable identité. A partir d'un prélèvement dont elle n'avait pas été informée, la plupart des laboratoires du monde entier vont travailler sur la lignée de ses cellules cancéreuses, les premières à pouvoir être cultivées indéfiniment in vitro. Cent ans plus tard, une journaliste se met en quête de sa trace, télescopant passé et présent, ségrégation raciale et désir de liberté...
Qui donc était Henrietta Lacks ?
Mon avis :
En 1931, Henrietta, 10 ans, est confiée à ses grands-parents après le décès de sa mère. Son père ne peut et ne veut s’occuper de ses dix enfants. Les grands-parents élèvent déjà leur petit-fils David, âgé de 15 ans.
Virginie, années 50.
Henrietta et David sont mariés. Elle avait 14 ans à la naissance de son premier enfant et vient de mettre au monde son cinquème à trente ans. Elle se plaint depuis des mois d’avoir le ventre qui brule. Elle sent une grosseur à l’entrée de son vagin.
C’est l’époque de la ségrégation. Les lois Jim Crow interdisent aux cliniques de Blancs de soigner les Noirs. Henrietta hésite à se rendre à l’hôpital. C’est à 30km. Et les enfants ?
Amérique, 2021.
Une biologiste devenue journaliste scientifique mène l’enquête pour savoir qui se cache derrière les cellules HeLa qui ont permis de faire d’énormes progrès en matière de vaccin (contre la polio notamment). Ces cellules sont produites à raison de six mille milliards par semaine.
Aliénor Debrocq nous propose ici une pièce de théâtre qui rend hommage à Henrietta Lacks. Atteinte d’un cancer de l’utérus, elle subit une biopsie dont elle n’est pas informée.
Ses cellules vont être mises en culture in vitro (ce sont les premières) et étudiées dans les laboratoires du monde entier.
Aliénor Debrocq imagine une journaliste qui, cent ans plus tard, cherche à savoir qui était cette femme qui a permis de sauver des milliers de vie.
Ses cellules portent deux syllabes de son nom mais son identité a été occultée durant des décennies. Sa famille elle-même n’a été mise au courant que dans les années 70 et a décidé alors de demander des dommages et intérêts pour l’utilisation commerciale des cellules de leur aïeule. Ce n’est qu’en 2021 que l’OMS lui rendra un hommage public à Genève.
Un texte court et dense qui met en lumière une jeune femme noire américaine qui (au-delà des progrès médicaux) a permis à de nombreux laboratoires de s’enrichir sans qu’elle-même ou sa famille ait reçu le moindre dédommagement. Il pose la question du respect de la vie privée et du droit des patients.
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Par argali le 16 Novembre 2023 à 00:00
À ses débuts, en 1944, dans les dessins que Charles Addams publie dans le New Yorker, Mercredi Addams n’est encore qu’une petite fille mélancolique aux longues tresses sombres dont les apparitions, aux côtés de son père, Gomez, ou de sa mère, Morticia, sont construites sur le décalage entre l’amour filial témoigné et le monde lugubre dans lequel évoluent ces insolites personnages. Au fil des décennies et des adaptations (films, dessins animés et séries à succès), Mercredi, tout en entrant dans l’adolescence, devient le membre le plus notable de la célèbre Famille Addams. Si son occupation préférée est de torturer son frère Pugsley, elle se démarque des autres protagonistes par son intelligence froide et calculatrice, sa déstabilisante maturité et son absence d’empathie qui en font, paradoxalement, un personnage attachant.
Mon avis :
Cet essai se centre sur le personnage de Mercredi, petite fille intelligente, sombre et mélancolique, sortie de l’imagination de Charles Addams, dessinateur connu pour son humour noir et ses personnages macabres. Fleur Hopkins-Loféron retrace l’évolution du personnage des cartoons de Charles Addams à la série de Netflix.
Dès le départ, Charles a mis l’accent sur l’importance des liens familiaux qui unissent ses personnages. Mais Mercredi semble ne pas entrer dans ce cadre étant plus proche de son père que de sa mère. Et la série « Mercredi » a complexifié les relations entre mère et fille. Mercredi (comme beaucoup de fillettes) dit d’ailleurs à sa mère qu’elle ne veut pas lui ressembler. Selon l’auteur, ce sont les films des années 90 qui vont asseoir sa popularité, en raison du côté décalé de la jeune fille avec la famille traditionnelle américaine.
L’ouvrage est très documenté, comme les autres titres de la collection que j’ai lus, et intéressant car il montre l’évolution du personnage à travers les années et les modes, sans dénaturer le travail initial du créateur. On voit que la famille Addams est un univers en constante extension et la série « Mercredi » est un nouveau chapitre de la vie de l’héroïne. Mercredi est une enfant qui en sait trop pour son âge devenue une icône de la pop culture et résonne avec l’époque actuelle.
Cet ouvrage est agréable à lire et accessible à tous les lecteurs, fans de Mercredi, quel que soit leur âge. Mercredi est, en effet, un personnage intergénérationnel.
Il est paru aux Impressions Nouvelles, maison d’édition belge.
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Par argali le 11 Novembre 2023 à 00:40
L'anecdote est célèbre : alors que le président Félix Faure agonise, sa "connaissance" s'est sauvée par l'escalier de service. Cette mort en épectase va changer le cours de l'affaire Dreyfus et bouleverser le destin de celle que l'on surnomme depuis la « pompe funèbre » ... Intriguée par cette « putain de la République », une journaliste recluse décide d'enquêter sur cette si mystérieuse Madame S. et sur les secrets d'un État français toujours aux prises avec les mêmes démons : antisémitisme, antiféminisme, petits arrangements entre amis et journaux avides de scandales. Sylvie Lausberg livre un passionnant thriller historique sur les traces volontairement effacées de Marguerite Japy-Steinheil.
Mon avis :
J’ai découvert ce récit par hasard. C’est la maman de l’auteure, qui est dans mon club de lecture, qui m’en a parlé. Il est le fruit d’un minutieux travail de recherches qui a duré près de vingt ans car beaucoup de renseignements n’étaient pas encore tombés dans le domaine public.
Le style de l’auteure, historienne de formation, est impeccable et son ouvrage se lit comme un roman, preuve de recherches pointues et maîtrisées.
Par cet ouvrage, Sylvie Lausberg tente de réhabiliter Marguerite Steinheil, surnommée Meg. Pour la plupart, son nom est inconnu mais elle est restée dans l’histoire. Elle était la maîtresse du président Félix Faure et d’après la petite histoire, c’est dans ses bras qu’il aurait rendu son dernier souffle. Mourir par épectase est plutôt embarrassant pour un chef d’état et a fait couler beaucoup d’encre.
Née dans un famille bourgeoise de l’est de la France, Meg épouse un peintre, Adolphe Steinheil. Elle ne forme pas avec lui un couple idyllique et très vite, chacun vit des aventures. Marguerite est une figure importante de la vie parisienne. Femme cultivée d’une profonde intelligence politique, elle ose assumer ses idées. C’est en tant que dreyfusarde qu’elle approche le président Faure pour tenter de le rallier à sa cause. Mais proche de l’armée à qui il doit son électorat, il n’est pas très enclin à défendre Dreyfus. En revanche, Marguerite ne lui est pas indifférente. Ils tombent rapidement amoureux.
Les ragots de l’époque n’ont pas épargné la jeune femme, connue pour ses nombreux amants et sa vie rocambolesque. L’auteure s’attache à raconter toute la vie de Marguerite et fait la part des choses entre certitudes historiques et hypothèses. Au-delà des apparences, Sylvie Lausberg cherche à montrer la femme sensible qu’était Meg malgré sa vie mouvementée et les nombreux drames qu’elle a vécus. Elle me l’a rendue très attachante. Elle aborde également les multiples questions qui ont trait au statut de la femme et permet de se rendre compte du chemin parcouru.
J’ai aimé découvrir la vie sous la 3e République, première période de stabilité depuis la Révolution, parfaire mes connaissances sur l’affaire Dreyfus, appréhender le tournant du 20e siècle qu’aborde la France dans différents domaines… J’ai aussi apprécié d’en savoir plus sur Madame S qui fut une femme très influente de son époque. J’ai été happée par ce récit passionnant et la vie de Meg qui, malgré le fabuleux travail de l’auteure, n’a pas encore livré tous ses secrets.
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Par argali le 9 Octobre 2023 à 00:00
Quand Madeleine, beauté discrète et mélancolique des années cinquante, quitte sa Bretagne natale pour suivre son mari au Cameroun, elle se trouve plongée dans un monde étranger, violent et magnifique. À Douala, lors d'un bal à la Délégation, elle s'éprend d'Yves Prigent, mi administrateur, mi aventurier. Mais la décolonisation est en marche et annonce la fin de partie…
Mon avis :
Une photo sépia, au bord dentelé et au charme désuet est le souvenir le plus prégnant que la narratrice a de sa tante Madeleine, jeune. Une jolie femme, élégante, réservée et énigmatique tenant sa fillette par la main. Sa nièce l’admire pour sa grâce naturelle et mélancolique et sa ressemblance avec Michèle Morgan.
Originaire de Nantes, elle quitte sa ville après son mariage dans les années 50 pour vivre quelques années à Douala. Elle y a suivi Guy, son époux qui fait le commerce du bois. La jeune provinciale découvre un monde nouveau, différent tant par la vie africaine, la nourriture, la chaleur qu’elle a du mal à supporter que par celle des expatriés et les contraintes sociales qu’elle impose.
Souvent seule dans la maison avec sa fille, elle s’ennuie dans cette société dont elle n’a pas les codes, ses intrigues et commérages. Femme de principes, elle y connait une ébauche d’idylle, quelques mois troublants dont sa nièce et sa fille n’avaient pas connaissance jusqu’à ce qu’elles retrouvent les lettres que Madeleine et sa sœur s’échangeaient. Qui était-il, que s’est-il vraiment passé entre Yves et Madeleine ? Un climat de suspense s’installe.
J’ai découvert ce roman et son auteure à Nancy, au « Livre sur la place ». J’ai beaucoup aimé écouter Dominique Barbéris parler de son héroïne. Son phrasé impeccable et élégant m’a séduite et je l’ai retrouvé dans ce récit romanesque, au style suranné d’une grande sensibilité et si agréable à lire.
J’ai aimé ce portrait de femme mélancolique et secrète, aux choix assumés et la réflexion de l’auteure sur les dilemmes d’une vie. « Une façon d’aimer » est plus qu’un récit d’aventure romanesque ; c’est une réflexion sur la vie, la condition humaine et les beautés qu’elles recèlent.
Prix des libraires de Nancy, ce roman est aussi en lice pour plusieurs prix littéraires. Croisons les doigts.
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Par argali le 13 Septembre 2023 à 19:00
Au chevet de son père mourant, Atara recueille les propos confus de cet homme qui l’a élevée avec sévérité. Il l’appelle Rachel, du nom de sa mystérieuse première épouse, s’adresse à elle par une vibrante déclaration d’amour. Troublée, Atara retrouve sa trace et réveille chez cette femme âgée un douloureux passé dans la lutte armée clandestine.
Rachel n’a rien oublié de ces années de résistance contre les Anglais, avant la fondation de l’État d’Israël, et surtout pas le prénom de celle qui aujourd’hui se présente à elle. Mais de qui Atara porte-t-elle le nom ? La rencontre de ces deux femmes bouleversera de façon inattendue leur existence et liera à jamais leur destin.Mon avis :
Jolie découverte de cette rentrée que la plume de Zeruya Shalev.
A la fin de sa vie, Mano, Menahem Rubin, confond sa fille Atara avec Rachel. Mais qui est-elle ? Atara en entend parler pour la première fois. Elle n’aura de cesse de retrouver cette Rachel qui semble avoir beaucoup compté dans la vie de son père, cet homme si froid et si brutal qu’elle a fuit dès qu’elle a pu.
Alternant les points de vue, Zeruya Shalev nous livre les pensées de ces deux femmes. Si Mano semblait avoir tourné la page de son passé, Rachel est toujours meurtrie par cette répudiation, cette rupture de contrat qu’elle n’a ni voulu ni accepté au fond d’elle-même. Ce premier amour, elle l’avait rencontré après la guerre, alors que l’un et l’autre combattait au sein du Lehi, contre l’occupant britannique qui administrait les territoires palestiniens. Ce coup de foudre se transformera en mariage en 1947, dans la clandestinité, et moins d’un an plus tard, Mano décidera de rompre.
La venue d’Atara dans la vie de Rachel bouleversera la nonagénaire en la replongeant dans un passé lointain et douloureux.
Si le début du roman m’a laissée perplexe tant il m’a paru redondant, je suis peu à peu entrée dans l’histoire de ces deux femmes qui au fond se ressemblent beaucoup. Zeruya Shalev dépeint merveilleusement bien ses personnages et leur psychologie est décrite avec finesse et profondeur.
J’ai aimé l’alternance de leurs souvenirs, la plongée dans une Histoire dont je ne connais que les grandes lignes et les informations distillées çà et là sur la vie quotidienne en Israël aujourd’hui et son interférence avec la vie de ses héroïnes.
Ces deux femmes, une vieille dame de 90 ans et l’autre qui approche de la cinquantaine ont des tempéraments volontaires et opiniâtres. L’une et l’autre se sont opposées à leur famille pour vivre leur vie et aller au bout de leurs idées. Elles partagent des valeurs similaires, ont vécu des histoires de couples difficiles, ont des rapports tendus avec leurs enfants et portent en elles une culpabilité qui n’a cessé de les hanter. Chacune a dû faire des choix qu’il a fallu assumer pleinement ensuite et ce ne fut pas toujours facile.
A travers ces deux femmes, c’est 80 ans de l’histoire d’un pays gangréné par ses luttes internes qui se dessinent sous nos yeux. Leur douleur, leurs amours, les combats… ce sont ceux de chaque famille israélienne. Les enjeux de pouvoir se jouent au sein même du cercle intime de la famille et laissent entrevoir les fractures de la société israéliennes tiraillée entre passé et présent.
J’ai aimé découvrir cette auteure à travers ce roman dense et ses héroïnes et je vous invite vraiment à vous laisser tenter.
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