• Lettres d'amour de 0 et 10, S. MORGENSTERN & Thomas BAASErnest a dix ans : dix ans qu’il s’ennuie seul, élevé par sa grand-mère Précieuse et la gouvernante Germaine.

    Les heures sans saveur s’écoulent ainsi jusqu’au jour où Victoire de Montardent fait une entrée fracassante dans sa classe, soufflant un vent d’amour et de folie sur ce quotidien morose.

     

    Mon avis :

     

    Je connais ce récit de Susie Morgenstern, lu il y a plus de vingt ans. C’est avec un réel plaisir que je l’ai reçu pour Noël sous la forme d’une délicieuse bande dessinée réalisée par Thomas Baas, illustrateur et affichiste de formation. C’est un vrai condensé de bonheur et de tendresse.

     

    Ernest a dix ans et vit avec deux dames âgées. Elles lui sont complètement dévouées mais n’ont aucune fantaisie et il mène, sans le savoir, une vie bien austère. Chez lui, il n’y a pas de télévision, pas de téléphone, on ne reçoit personne et on n’est jamais invité nulle part. Il a une vie réglée, millimétrée et ennuyeuse. Mais Ernest n’en prend conscience que le jour où une nouvelle élève arrive dans sa classe. Victoire va débouler comme un ouragan dans sa vie. Bavarde, curieuse, légèrement sans-gêne, elle déborde d’énergie et le trouve si beau qu’elle décide de se marier avec lui. Victoire est l’avant dernière d’une famille de quatorze enfants et la seule fille. Elle fait découvrir à Ernest ce qu’est une famille nombreuse. Elle, elle aime le calme de l’appartement d’Ernest où elle peut faire ses devoirs et recevoir son aide. Elle l’entraine aussi à déroger aux règles que Précieuse a imposé à son petit-fils et le gamin réservé et solitaire va sortir de son cocon et s’épanouir peu à peu jusqu’à prendre la décision de découvrir la vérité sur sa famille.

     

    Comme dans tous les romans de Susie Morgenstern, l’histoire est tendre, drôle et remplie d’émotions. Les caractères opposés des enfants en font un duo attachant qu’on aime d’emblée. Les personnages secondaires sont bien campés et contribuent à rendre le scénario dynamique et profond. Susie Morgenstern y aborde des thèmes qui lui sont chers comme la famille, l’amitié, la solidarité et l’identité. Elle y adjoint également une enquête sur les origines familiales d’Ernest qui ponctue l’intrigue d’un peu de suspense.

     

    Thomas Baas, lui, nous offre ici sa première BD. J’ai aimé l’ambiance qu’il crée et ses personnages un peu rétro. J’ai aussi apprécié la légèreté de son trait, la simplicité des dessins et les expressions des visages de même que le choix des couleurs et leur traitement. Le rythme est maitrisé et alterne les scènes entre les deux enfants et le questionnement d’Ernest sur sa famille et ses origines.

    C’est une très chouette adaptation du roman, classique de la littérature jeunesse. Je vous le recommande quel que soit votre âge.

     

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  • Dans les forêts de Sibérie, Virgile DUREUIL & Sylvain TESSONPeut-on se détacher complètement du monde des hommes ? Quitter la ville et son quotidien pour aller vivre au bout du monde, tel est le défi que s’est donné Sylvain Tesson. De février à juillet 2010, l’écrivain voyageur a choisi de vivre la fin de l’hiver puis le printemps sibérien. Habitant seul une cabane au bord du Lac Baïkal, il s’est plié au silence en choisissant de vivre lentement, environné de livres, de vodka et de souvenirs. Sans déranger la nature mais en s’interrogeant avec elle dans une introspection au long cours, Tesson a marché, exploré, pêché, il a fait du patin à glace sur le lac et accepté l’hospitalité de ses rares voisins.  

     

    Mon avis :

     

    Le roman de Tesson paru en 2011 est magnifiquement adapté ici en bande dessinée par Virgile Dureuil. Par un dessin subtil et généreux, coloré, il illustre ce récit de vie au bord du Lac Baïkal, cette vie d’ermite et d'introspection loin des soubresauts du monde et qui s’interroge sur la possibilité de se détacher complètement du monde « civilisé ».

     

    D’un côté il y a le récit que je découvre grâce à cet album. Un récit poétique, original et froid comme la banquise. - Pas sûre que je l’aurais aimé sans le soutien des illustrations de Virgile Dureuil - Parti pour six mois au milieu de nulle part, avec ce qu’il faut de provisions lyophilisées, de pâtes et d’alcool, Sylvain Tesson se retire pour réfléchir, lire, ressentir et se reposer. Là-bas, il n’y a pas grand-chose à faire : un voisin à 5h de marche, l’autre à une journée, une cabane au pied de la montagne couverte de taïga jusqu’à 1000 mètres et devant, le lac à perte de vue, gelé lorsque l’auteur arrive en février. Il meuble ses journées en coupant du bois, pêchant, buvant du thé ou de la vodka ; il lit, marche beaucoup et médite face à la nature.

    Ce récit atypique, au cœur d’un univers sauvage et extrême, transmet beaucoup d’émotions, de confidences sur la condition humaine, la vie débridée que l’on mène, le monde de la littérature et les échanges artificiels. Il nous offre une ode à la nature, aux relations franches et sauvages des Russes de Sibérie, une vie de contemplation.

     

    De l’autre côté, il y a l’adaptation, premier ouvrage de Virgile Dureuil, venu de la publicité. Ce n’est pas une mince affaire d’adapter un best-seller mais ce coup d’essai est un coup de maître. C’est un petit bijou de douceur et de poésie dans une palette de tons qui magnifient la nature sibérienne, son immensité et la sérénité des lieux. Des eaux aux forêts en passant par les animaux, le dessin est naturel, sobre et simple. Il rend hommage au texte sans l’alourdir et parvient même quelques fois à rendre les états d’âme de Sylvain Tesson. L’histoire est plutôt lente, constituée d’anecdotes, de moments choisis racontant la routine du quotidien mais aussi d’intrépides randonnées de plusieurs jours en solitaire pour aller retrouver des humains et briser la solitude. Les dessins créent une ambiance  et devant ces paysages de la taïga russe, on se prend à penser que la vie d’ermite serait peut-être le bonheur.

     

     

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  • Ce que tu as fait de moi, Karine GIEBELPersonne n’est assez fort pour la vivre.
    Personne n’est préparé à l’affronter, même si chacun la désire plus que tout.
    La passion, la vraie…
    Extrême.
    Sans limites.
    Sans règles.

    Cette nuit, c’est le patron des Stups, le commandant Richard Ménainville, qui doit confesser son addiction et répondre de ses actes dans une salle d’interrogatoire. Que s’est-il réellement passé entre lui et son lieutenant Laëtitia Graminsky ? Comment un coup de foudre a-t-il pu déclencher une telle tragédie ? Interrogée au même moment dans la salle voisine, Laëtitia se livre. Elle dira tout de ce qu’elle a vécu avec cet homme. Leurs versions des faits seront-elles identiques ?
    La passion selon Karine Giebel… conduit forcément à l’irréparable.

     

    Mon avis :

     

    Je n’ai jamais lu Karine Giebel. Je l’ai souvent croisée en salon. Je l’ai écoutée, trouvée sympathique mais je n’avais jamais lu un de ces romans. Un ami m’a prêté son dernier en me disant « Lis-le qu’on en parle ». Je m’attendais à du noir. J’ai découvert pire.

     

    Je n’ai pas pu aller au bout de cette histoire nauséabonde, sordide, immonde. Richard, marié, "tombe amoureux" de Laetitia, mariée, elle aussi. Qu'à cela ne tienne, il la veut, il l'aura. Et cette "folle passion" commence par une relation non consentie que son collègue et lui lui imposent de manière brutale après l'avoir fait boire. "Amoureux". "Passion". Sérieusement ???
    Je ne comprends pas ce que l’auteure a voulu montrer. Jamais je n’ai lu une phrase permettant de se dire qu’elle se distanciait des faits ou qu’elle les dénonçait. Au contraire son message semble légitimer les actes Menainville par la supériorité de l’homme. Par « amour » (non par désir ce n’est pas la même chose) il va posséder, soumettre, briser celle qu’il dit aimer.

    Jusqu’à ce que la nausée m’empêche d’aller au-delà, je n’ai lu que coups, brutalités, violences, viol, perversion, humiliation. Et l’auteur de prétendre « c’est de l’Amour » WTF ???? Parce que « la passion… la vraie, ça ne s’explique pas » que « Sans elle, ou sans l’espoir de la connaitre un jour, que serions-nous ? Des coquilles vides et froides » C’est sérieux ? Karine Giebel, vous y croyez vraiment ? Vous cautionnez tout ça sous prétexte de passion qui rend déraisonnable ? beurk

    Je n’ai pas pu aller au bout. J’ai détesté ce discours glauque qui ne dénonce rien mais excuse au nom de la passion, la seule chose qui vaille la peine. Excusez-moi, je vais vomir. beurk

    Mais le pire, c'est que je n'ai croisé qu'une seule lectrice dénonçant ce discours ambigu, cette apologie de la violence. UNE ! Alors que j'ai lu des dizaines de chroniques dithyrambiques. On peut trouver le style addictif, l'écriture soignée (quoique ce n'est pas mon cas) et se distancier des propos, regretter le sujet et son traitement. Mais non, rien sauf chez "Il est bien ce livre". 
    Le monde m'affole de plus en plus.

     

     

     

      

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  • L'appartement du dessous, Florence HERRLEMANDans le petit immeuble parisien du Marais où elle vit depuis des lustres, Hectorine voit d'un jour à l'autre l'appartement du dessous investi par une nouvelle voisine, Sarah. Pour lui souhaiter la bienvenue, la vieille dame dépose une lettre sur le pas de sa porte. Cette missive sera suivie de beaucoup d'autres, retraçant une traversée du XXe siècle incroyable, entre le Cabourg de La Recherche, le Berlin du IIIe Reich et le Paris d'après-guerre.
    Mais pourquoi toutes ces lettres ? « Un jour, vous saurez », promet la centenaire à Sarah qui se prend au jeu, intriguée par cette voisine invisible dont les confidences laissent percer l'aiguillon d'un douloureux secret...

     

    Mon avis :

     

    Le pitch est original : une vieille dame de 104 ans pousse sa jeune voisine de 29 ans à correspondre avec elle par lettre alors qu’elles vivent dans le même immeuble. Il est aussi moyennement crédible : l’âge des protagonistes, la vivacité d’esprit d’Hectorine et son dynamisme… Et pourtant, dès le départ on y croit.

     

    En quelques pages, Florence Herrlemann parvient à nous immerger dans cette relation peu ordinaire. Au fil des mots, le charme opère et on ressent les émotions de ces héroïnes auxquelles on s'attache. Comme Sarah, on s’agace, on s’irrite, on ne comprend pas, on s’impatiente… On trouve qu’Hectorine tourne autour du pot, fait exagérément durer le plaisir et finalement, on ressent ce plaisir et l’excitation qui l’accompagne.

     

    J’ai rarement éprouvé autant d’émotions diverses à la lecture d’un roman. J’ai même versé une larme après avoir ri de la relation de la soirée chez les Viaux.

     

    L’auteure a une plume agréable et élégante, d’une grande sensibilité. « Comment était la mer ? Portait-elle sa robe d'automne, étincelant d'éclats vert et gris ? Vous a-t-elle raconté ce qu'elle charriait au plus profond de ses abimes ? Qu'a-t-elle déposé sur le sable ?  A vos pieds ? Vous a-t-elle fait don de ses murmures enchantés qu'elle brasse la nuit au clair de lune ?»

    Sa structure narrative, le choix de la forme épistolaire, la différence d’âge de ses héroïnes, leur personnalité, le contexte… tout concoure au plaisir de lecture.

     

    Correspondant depuis de longues années avec des amies lointaines, j’ai particulièrement goûté ces échanges au charme désuet, rédigés en mots choisis et au style opposé, forcément.

    C’est un roman tendre, poétique et profondément humain que je vous recommande chaleureusement.

     

     

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  • La perspective Luigi, 2, HAUDIERE & CUVILLIERDécembre 1916. Capturés par la police du Reich, les Lulus se retrouvent au camp de détention de Holzminden où ils partagent le quotidien de nombreux prisonniers civils de différentes nationalités. Pour échapper à l’ennui et au manque de liberté, ils vont échafauder un plan d’évasion digne des plus grands livres d’aventures !

     

    Mon avis :

     

    Luigi devenu artisan-commerçant poursuit ici ses confidences au journaliste venu l’interroger pour rassembler des témoignages de Français déportés en Allemagne. Installé dans les hortillonnages (ce qui nous donne de très beaux dessins de ce petit paradis), il raconte la suite des aventures des Lulus dans un camp d’internement, tout en naviguant sur les canaux. Le sentiment de liberté que donne la barque glissant sur l'eau contraste à merveille avec la vie des prisonniers civils servant d’otages et de monnaie d’échange.

     

    Nous retrouvons aussi l’esprit aventurier des gamins prêts à tout pour retrouver la liberté. L’intrigue est bien menée, haletante et la lecture est un plaisir. Elle alterne émotion, informations historiques et humour comme chaque fois.

    Ce tome termine joliment l’épisode Luigi. Les auteurs ont réussi à garder intact l’attrait pour l’histoire de ces gamins tout en se renouvelant, malgré les 6 tomes de la saga originale et cet épisode parallèle.

     

    Mention particulière pour la mise en couleur de David François et les palettes de tons qui différencient les moments de souvenir et l’interview de Luigi en 1937.

    Si, par hasard, vous ne connaissez pas cette BD, foncez, vous ne le regretterez pas.

     

     

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  • La Guerre des Lulus, 6 : Lucien, HAUTIERE & HARDOCNovembre 1918.

    Les armes se sont tues mais le combat des Lulus pour leur propre survie continue. Hospitalisé à Troyes, Lucien se souvient de son arrivée à l’orphelinat de Valencourt et de sa rencontre avec ceux qui allaient devenir ses meilleurs amis. A cette époque la Grande Guerre n’avait pas encore ravagé l’Europe et les moments de joie et d’insouciance étaient fréquents.

     

    Mon avis :

     

    C’est avec plaisir que j’ai retrouvé les enfants de cette épopée. Lucien, amputé d’une jambe, réapprend à marcher avec Adélaïde, une jeune infirmière de Troyes. Lors de leur séance de marche, il lui raconte son arrivée à l’orphelinat en 1910, sa rencontre avec Luigi, son premier ami puis avec Ludwig et Lucas. Dès les premiers jours, il lui a fallu serrer les dents et résister aux attaques d’Octave et sa bande qui jouaient les chefs.

     

    Avec ce retour en arrière, on en apprend un plus sur chacun des enfants et les raisons de leur présence à l’orphelinat. On découvre aussi comme s’est formé leur petit groupe et ce qui leur a donné la passion des cabanes. Sentant sa convalescence prendre fin, Lucien est un peu inquiet, ne sachant où aller ni comment retrouver les autres. D’autant qu’un autre danger menace : la grippe espagnole fait des ravage en Europe.

     

    Quelle belle idée de poursuivre cette saga en donnant la parole à Lucien. C’est un battant, le grand de la bande qui a pris sous son aile les autres Lulus. Ce flash-back sur la genèse de l’amitié indéfectible de ces garçons est à la fois drôle et émouvant. Une fois encore la tension dramatique est présente et rendue avec soin et l’ambiance créée par le scénariste et le dessinateur est fidèle à celle des albums précédents. C’est le trait d’union parfait entre la guerre et le portrait des enfants. Cet album tout en tendresse, réalisme et affection nous attache encore un peu plus aux personnages de Hautière et Hardoc.

    Un régal.

      

     

    La Guerre des Lulus, 6 : Lucien, HAUTIERE & HARDOC11e

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  • La probabilité mathématique du bonheur, Maxence FIRMINEÀ trente-neuf ans et des poussières, Noah, éternel adolescent, a de plus en plus le sentiment d'un vide essentiel qui le fait passer à côté de sa vie telle qu'il l'avait rêvée enfant. Alors un soir, il décide de poser son mal-être pour trouver la clef du bonheur. D'expérience en découverte, Noah traque le bonheur dans chaque aspect de sa vie, guidé par cette seule question : y a-t-il une recette, une formule pour y parvenir ? Une rencontre va changer la donne au-delà de toutes ses espérances...

     

    Mon avis :

     

    J’avais beaucoup aimé la poésie et la profondeur de « La petite marchande de rêves » et de « La fée des glaces ». J’avais hâte de retrouver Maxence Fermine avec ce roman pour adultes dans lequel il s’interroge sur notre quête du bonheur et le sens de la liberté. Je remercie d’ailleurs les éditions Michel Lafon pour cet envoi qui m’a permis la découverte.

     

    A l’approche de la quarantaine, Noah fait le point sur sa vie, titillé par une remarque de sa collègue et amie Elsa. Le constat est clair, malgré son métier, sa maison, ses amis… il n’est pas heureux. Il va donc tenter de s’écouter davantage et réaliser de nouvelles expériences.

    A travers Noah, son questionnement et ses tentatives d’accomplissement, l’auteur nous propose une réflexion sur le bonheur. Sport, rencontres, recentrage sur soi, expérience sensorielle… Noah fera des essais, suivra les conseils de son entourage, pensant avoir la solution qui lui faut. Mais le bonheur se trouve-t-il dans une activité divertissante ? Dans une manière de vivre épanouissante ou dans des relations d’échanges ? Devons-nous tous emprunter le même chemin vers le bonheur ?

     

    L’idée est intéressante et j’attendais beaucoup de ce roman. Mais les tentatives de Noah prêtes à sourire tant elles sont naïves. Et bien qu’on ait envie de savoir ce qui va lui arriver, ce conte de développement personnel ne décolle jamais vraiment. J’avais tant aimé le style de Maxence Firmine et son écriture envoûtante dans « La petite marchande de rêve » que je m’attendais à autre chose. Je n’ai pas été séduite par le style et le début est une longue suite de propositions pour se sentir mieux, une liste énumérant les expériences à vivre. C'est consensuel, dans l'air du temps et sans réelle surprise. L'histoire ne devient intéressante que lorsqu’il rencontre Tao et que l’on est dans le récit d’une rencontre, d‘un dialogue entre deux vies dysfonctionnant et non dans une recherche égoïste d’un mieux-être. Et même si j’avais vu arriver la fin, j’ai apprécié cette partie.

     

    Je suis déçue de n’avoir pas été enthousiaste mais je suis contente de l’avoir lu. Je me demande cependant si ce roman n’est pas une commande, une publicité déguisée car certaines références sont interpellantes et le style de ce récit est très différent des précédents de l'auteur.

    Mais je m’en voudrais de briser votre envie de le lire ; faites-vous votre propre avis. Le plaisir de lecture, comme le bonheur, est tellement personnel.

     

    La probabilité mathématique du bonheur, Maxence FIRMINE10e

     

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