• De rivières, Vanessa BELLElle baigne aux lits des rivières. Le cœur musclé, sans jamais renoncer à rien, elle se construit une maison en dehors de sa bouche, elle devient ruisseau, lac, pluie, fleuve.

    De rivières porte ses filles à bout de bras, léguant un chant radieux et son élan décisif à un romantisme féminin qui déborde l’avenir. Nés de cette rage sublime qui agite nos corps, ses mots transportent un puissant vent de courage.

     

    Mon avis :

     

    Ce recueil de poésie parle de la femme, de la maternité et de ce que cela implique. Les poèmes sont courts et en vers libres. Parfois une phrase seule suffit pour tout dire tant ils sont riches.

    Femme et rivière se confondent, ondoient, coulent ou bouillonnent. 

     

    Il faut prendre le temps pour appréhender au mieux la puissance de ces vers riches de plusieurs lectures. Souvent les poèmes se répondent les uns aux autres racontant une histoire où les émotions ont une place prépondérante. « N’ignorez pas vos colères, elles sont vos romances » écrit l’auteure, revendiquant ainsi cette rage qui agit comme une énergie créatrice.

     

    De rivières parle de femmes fortes, de sœurs, de femmes meurtries, abusées, déchirées et de femmes aimantes. Elles les rassemblent sous le signe de l’eau, unies dans la résistance.

    La parole de Vanessa Bell est féministe, engagée. Elle nous confie un récit personnel mais qui trouvera un écho en chacune de nous sous l’un ou l’autre aspect. C’est beau, dur, fort.

      

     

    De rivières, Vanessa BELL1er

     

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  • Civilizations, Laurent BINETVers l’an mille : la fille d’Erik le Rouge met cap au sud.

    1492 : Colomb ne découvre pas l’Amérique

    1531 : les Incas envahissent l’Europe.

    À quelles conditions ce qui a été aurait-il pu ne pas être ?

    Il a manqué trois choses aux Indiens pour résister aux conquistadors. Donnez-leur le cheval, le fer, les anticorps, et toute l’histoire du monde est à refaire.

    Civilizations est le roman de cette hypothèse : Atahualpa débarque dans l’Europe de Charles Quint. Pour y trouver quoi ?

      

    Mon avis :

     

    Débuté fin septembre, j’ai abandonné ce roman avant la fin, me disant que j’y reviendrai peut-être mais je n’en ai pas ressenti l’envie. J’avais rédigé un premier billet, rapidement interrompu. Je pensais ne pas le publier. C’est l’avis d’une blogueuse qui m’a donné envie de revenir à mes notes pour le finaliser.

     

    « Civilizations » est le nom d’un jeu vidéo. Je l’ignorais jusqu’à ce que mon fils m’en informe. Il consiste à développer une civilisation et à être meilleur que les concurrents. Laurent Binet indique donc dès le début que tout cela n’est qu’un jeu.

    Ce roman est divisé en quatre parties. La première évoque la fille du pirate Erik le Rouge, (j’ai eu du mal à entrer dans cette saga nordique et à comprendre son intérêt jusqu’à ce qu’on parle du fer) la deuxième est une parodie de journal de bord de Christophe Colomb, suivie d’une chronique sur l’arrivée des Incas en Europe alors que la guerre de religion fait rage, probablement la plus dynamique mais j’y ai perdu pied, je n’ai plus suivi l’auteur.

     

    Ce roman se veut une uchronie, c’est-à-dire un récit de fiction basé sur des faits historiques mais dont une donnée aurait changé. Ici, Binet imagine que Christophe Colomb n’a pas découvert l’Amérique et ne rentre pas en Espagne et qu’au contraire ce sont les Incas qui vont envahir l’Europe où leur religion remplace le catholicisme. C’est amusant un temps (pour autant qu’on ait des connaissances historiques sur l’époque), les chapitres sont brefs et permettent une progression assez rapide et puis… pfff.

     

    Cela aurait dû me plaire, j’aime les romans historiques, l’uchronie, Binet… Mais le mélange des genres m’a semblé d’une grande maladresse. Laurent Binet écrit bien, son récit tient la route mais c’est un tel étalage de savoirs, d’allusions littéraires, de parodies, de références de toutes sortes… qu’on arrive à saturation. L’uchronie devient un exposé historique (à l’envers) et didactique sans émotion. Et on ne sait plus s’il s’adresse aux amateurs de SF en cherchant à les instruire (pensant ainsi qu’ils ne le sont pas) ou s’il tente d’attirer son public vers un genre qui ne lui est pas familier, surfant ainsi sur la vague à la mode. « Moi aussi, je peux écrire de l’uchronie, mais en mieux ».

     

    Déception donc et abandon, ce qui est assez rare chez moi mais j’ai trouvé le récit par trop inégal.

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  • Rien n'est noir, Claire BERESTÀ force de vouloir m’abriter en toi, j’ai perdu de vue que c’était toi, l’orage. Que c’est de toi que j’aurais dû vouloir m’abriter. Mais qui a envie de vivre abrité des orages ? Et tout ça n’est pas triste, mi amor, parce que rien n’est noir, absolument rien.
    Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d’inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. 

     

    Mon avis :

     

    Claire Berest nous raconte dix ans de la vie de Frida Kahlo dans ce roman de la rentrée. Elle revient sur l’accident qui a failli la tuer et l’a laissée percluse de douleurs toute sa vie. Elle relate ensuite sa rencontre avec Diego Rivera et la passion qui les lia tous les deux.

     

    Le récit, divisé en quatre parties : bleu, rouge, jaune, noir, peint le portrait d’une femme hors normes, libre, passionnée, excessive… Une femme forte qui a une revanche à prendre sur la vie. Il parle aussi de peinture, de politique, d’amour, de colère… de vie, tout simplement. Tout ce qui fit le couple Kahlo-Rivera.

    Leur insouciance, leur soif de vivre, leur exubérance cachaient en fait leurs souffrances et leurs failles personnelles. C’est la raison qui les a attirés aussi passionnément l’un vers l’autre, malgré la différence d’âge, malgré les excès et les dérives de leur amour intense et destructeur à la fois.

     

    C’est aussi l’histoire du Mexique des années trente, du communisme de l’époque, d’un monde de fêtes et de dérives où les contradictions entre les idées et les actes sont légions.

     

    Soutenu par la jolie plume de Claire Berest ce récit nous emporte dans un tourbillon de rires et de larmes, de folie et de passion. C’est un roman lumineux et vibrant. Un très bel hommage à Frida Kahlo, la femme, l’amoureuse et l’artiste.

    Un très agréable moment de lecture que je recommande aux curieux et aux amateurs d’art.

     

     Rien n'est noir, Claire BEREST5e

     

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  • Kilissa, Marie-Bernadette MARSAu palais de Mycènes, Clytemnestre côtoie tous les jours Kilissa, une esclave qui vit dans l'ombre. Leurs voix, leurs yeux, leurs regards se croisent et se répondent. Entre les deux femmes qui vivent dans un contexte de guerre, de séparation, d'injustice et de désespoir, la reconnaissance des sentiments et la compréhension se faufilent. Au-delà des personnages antiques, les interrogations, les douleurs, les joies et la recherche de justice ont des accents intemporels.

     

    Mon avis :

     

    Même sans avoir fait d’études classiques, tout le monde a entendu parler de la guerre de Troie et de son fameux cheval. Mais sait-on encore ce qui l’a déclenchée et qui étaient les protagonistes ?

    Marie-Bernadette Mars réécrit ici cette histoire en s’intéressant avant tout aux femmes. Les grands faits antiques sont toujours racontés par des hommes et du point de vue des hommes. Dans ces récits, les femmes sont soit détestées, soit ignorées. Ainsi Clytemnestre apparait-elle comme une femme cruelle (N’a-t-elle pas tué son mari ? N’a-t-elle pas un amant alors que son époux guerroie ?) mais qui cherche à comprendre les raisons de son geste ?

     

    Dans ce roman deux femmes sont mises à l’honneur : Clytemnestre le « je » et Kilissa le « elle ». Kilissa est une esclave, une femme de l’ombre. Dans l’Antiquité, les esclaves n’avaient pas de nom. On les déterminait selon leur origine, ils perdaient toute identité. Kilissa signifie la Cilicienne. Dans la maison de Clytemnestre, c’est l’accoucheuse. Elle développe donc une relation particulière aux enfants qu’elle a mis au monde et dont elle a pris soin. C’est ce lien particulier entre Kilissa et les enfants de la famille des Atrides que l’auteure met en évidence dans ce récit. Quand, trompées par Agamemnon, les deux femmes vont assister impuissantes à la mort d’Iphigénie, leur existence va en être bouleversée à jamais.

    Entre Kilissa et Clytemnestre va se nouer une relation autre. Sans jamais sortir de son rôle, Kilissa va soutenir et aider Clytemnestre à survivre à son deuil. Discrète, elle va prendre soin d’Electre et d’Oreste dont sa maîtresse n’arrive plus s’occuper.

     

    Ce roman poignant rend à ces deux femmes un rôle fort et clair qui permet de comprendre ce qui s’est passé à Mycène, à l’époque d’une société patriarcale où défendre son honneur était primordiale, quitte à s’en prendre à sa propre famille pour le rétablir. Un récit d’une modernité incroyable qui fait écho à certains faits de notre époque.

     

    C’est un récit sur la violence, l’absence de justice, l’honneur et l’amour maternel. C’est aussi deux beaux portraits de femmes, des femmes de l’ombre auxquelles on donne enfin la parole. Le tout servi par une écriture maîtrisée, à la fois belle, forte et mélodieuse. Toutes ces raisons me l’ont fait beaucoup aimer et je ne peux que vous le recommander chaleureusement.

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  • Les guerres intérieures, Valérie TONG CUONG« Pourra-t-il vivre avec ce secret, l’enfouir dans un recoin de son âme dont il verrouillerait l’accès, ne plus jamais y penser, ne plus jamais y revenir ? Pourra-t-il soutenir le regard de cette femme qu’il aime tant ? Pourra-t-il mentir jour après jour sans jamais rien laisser paraître ? Oui, le voilà le vertige : la protéger, c’est la trahir. »

     

    Mon avis :

     

    Pax est un comédien frustré. Attendant le rôle de sa vie depuis des décennies, il travaille dans une société de coaching par le théâtre, Théa & Cie. Un appel inespéré de son agent l’enjoint à se rendre à l’hôtel Lutécia où un célèbre réalisateur veut le rencontrer. Alors qu’il est en train de se changer, il entend du bruit à l’étage. Mais pris par le stress de ce rendez-vous, il n’y prête guère attention. Le lendemain, il apprendra qu’un jeune garçon s’est fait violemment agresser chez lui et est dans un état grave.

    Emi est responsable qualité et sécurité dans une entreprise. A la suite d’un remaniement de la société par la DRH, un employé mis sous pression est mort dans un accident de la route. Accident ou suicide ? Emi aurait-elle pu déceler des signes avant-coureurs ?

     

    Hantée par la lâcheté ordinaire et les conséquences qu’elle peut avoir, Valérie Tong Cuong nous offre un roman qui pousse immanquablement à l’introspection. Pax et Emi ont chacun fait preuve d’un moment de lâcheté. Cela aurait pu n’avoir aucune incidence mais cela a, au contraire, entrainer deux drames. Devant vivre avec ce poids sur la conscience, comment l’un et l’autre y feront-ils face ?

    Par le choix d’un narrateur omniscient, l’auteure crée d’emblée une complicité avec le lecteur ce qui permet de mesurer à quel point l’étau de la culpabilité qui les enserre est puissant. Elle nous entraine dans une réflexion sur notre époque où l’instinct de préservation prime avant tout, amplifié par l’incertitude du lendemain dans laquelle nous baignons au quotidien. Face à cette culpabilité qui les ronge, quel choix chacun doit-il faire ? En parler à son entourage ? Se taire pour le préserver ? Mentir pour lui éviter la souffrance ? Mais mentir est-ce protéger ou trahir ? Ce dilemme sera présent tout au long du roman et le lecteur se demandera sans cesse si le courage, ce n’est pas finalement d’affronter l’incertitude.

     

    Sans porter de jugement, ouvrant des questions auxquelles elle n’apporte pas de réponse toute faite, Valérie Tong Cuong nous amène à réfléchir sur les valeurs qui sont les nôtres et sur les choix que nous posons quelquefois sans vraiment en tenir compte. Avons-nous conscience que nos réactions ont toujours un effet, une incidence sur les autres ? Selon elle, sans sentiment de culpabilité, l’humanité s’effondrerait. Ce sont nos systèmes de valeurs qui tiennent la société débout. En effet, après une mauvaise action, consciemment ou non, la culpabilité va nous amener à nous transcender. Un moment de lâcheté est toujours suivi par un moment de générosité et c’est cela qui fait progresser, l’être humain comme la société dans laquelle il vit.

    Malgré le sujet grave, ce roman est optimiste et tant à nous montrer qu’il y a toujours une lumière au bout du tunnel. L’auteure cherche plus à nous convaincre qu’après la chute il y a un relèvement possible qu’à nous enfermer dans nos manquements car on puise alors en soi des ressources insoupçonnées.

    Comme à son habitude, Valérie Tong Cuong touche à notre humanité à travers des personnages cabossés par la vie. Soutenu par une écriture agréable et fluide, ce roman au propos d’une grande intensité nous fait passer par diverses émotions même après la chute.

     

    Les guerres intérieures, Valérie TONG CUONG 

     

     

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  • Faut pas prendre les cons pour des gens, E. REUZE & N. ROUHAUDTous les sujets de société sont abordés : les SDF, l’écologie, l’enseignement, l’industrie du tabac, les caisses automatiques, l’hôpital public, l’immigration, le racisme ordinaire, bien-pensance, la surpopulation carcérale, les quotas policiers, les maisons connectées…
    De quoi faire bouillir la débilité ambiante dans ses contradictions au grand bonheur des amateurs d’humour absurde !

     

    Mon avis :

     

    Cette BD irrévérencieuse croque avec une ironie caustique notre monde de plus en plus absurde. Les auteurs se basent sur l’actualité qui, il faut le dire, regorge chaque jour d’exemples truculents où la bêtise humaine atteint des proportions inégalées et accumule les clichés liés au racisme ordinaire, à l’immigration, à la politique…

    Emmanuel Reuzé et Nicolas Rouhaud dénoncent par l’absurde et avec un humour assez noir une société où la bêtise le dispute au cynisme et à la violence. Comme l’histoire du kamikaze qui se suicide faute d’emploi. Ils jouent avec finesse et excellent dans l’humour au 2e degré. Cela déstabilise parfois et fait grincer des dents tant on y reconnait notre société.

     

    Le graphisme est également empli de non-sens avec ses pages découpées en six cases et ses cases identiques où seuls changent les dialogues. Les gags en une page se succèdent entrainant le lecteur dans des chutes improbables et donc savoureuses. Les dessins inspirés de photos sont très réalistes.

     

    La bêtise n’a pas de limite et quand on croit avoir touché le fond, les auteurs trouvent pire à raconter. Mais ces situations sont-elles au fond, si absurdes que ça ?

     

    Pertinent, féroce, subtil, cet album plaira aux amateurs de Fluide glacial. Les autres risquent de passer à côté.

     

     

     

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  • La librairie de la place aux Herbes, Eric de KERMELLa librairie de la place aux Herbes à Uzès est à vendre ! Nathalie saisit l'occasion de changer de vie pour réaliser son rêve. Devenue passeuse de livres, elle se fait tour à tour confidente, guide, médiatrice... De Cloé, la jeune fille qui prend son envol, à Bastien, parti à la recherche de son père, en passant par Tarik, le soldat rescapé que la guerre a meurtri, et tant d'autres encore, tous vont trouver des réponses à leurs questions. Laissez-vous emporter par ce voyage initiatique au pays des livres. 

     

    Mon avis :

     

    J’ai manqué ce roman à sa sortie et suis bien contente qu’il soit sorti en poche. Quel récit rafraichissant, intéressant et agréable à lire !

    L’auteur, journaliste et éditeur de magazines de nature, a beaucoup voyagé avant de s’installer du côté d’Uzès. C’est donc tout naturellement qu’il mêle à son récit, des souvenirs de voyages, des rencontres intemporelles et de jolies descriptions de la région où se déroule l’histoire.

     

    En réalisant son rêve, ouvrir une librairie dans le Gard, Nathalie ne se doute pas qu’elle va rencontrer plusieurs individus qui deviendront plus que des clients. Ces personnages attachants, parfois un peu cabossés par la vie, laisseront des traces dans sa propre existence, qu’ils soient clients fidèles ou occasionnels.

    J’ai lu certaines critiques trouvant ce roman superficiel et vite oublié. Je ne partage pas cet avis. Sous des airs faussement légers, il raconte de belles rencontres humaines entre lecteurs et met en avant la littérature sous diverses formes. Nathalie partage volontiers sa passion des livres avec ceux qui lui demandent des conseils ou engagent la conversation à propos d’un titre désiré. Grâce à ses suggestions, elle noue le dialogue. De l’adolescente quelque peu muselée par une mère qui choisit ses lectures et refuse qu’elle sorte des classiques, au client anonyme qui envoie des livres sans jamais révéler qui il est, en passant par une jeune analphabète, un globe-trotter et bien d’autres, la libraire utilise la littérature pour calmer les craintes, soigner les bleus à l’âme et ouvrir des horizons apaisants ou exaltants. Dans ces échanges, elle trouve également un réconfort, une ouverture à l’autre qui lui permet de mettre sa propre vie en perspectives et de réfléchir au sens qu’elle veut donner à son couple, sa famille, son quotidien.

    Chaque chapitre est consacré à un client et au fil des pages on se sent devenir familier de cette librairie et du joli village qui l’abrite.

     

    J’ai aimé le style impeccable sans être artificiel, les mots choisis et les descriptions que l’auteur fait des personnages et des lieux ; le côté récit initiatique et les conseils lecture de Nathalie que l’auteur a pris soin de reporter en fin de livre. Ces conseils-lecture donnent de l’épaisseur à l’histoire et font échos en nous quelques fois sans qu’on ne s’en rende compte. Enfin, j’ai goûté à l’atmosphère particulière de ce récit lumineux, apaisant en ces jours de rentrée survoltés. Tout n’est que douceur dans ce livre.

    Pari réussi pour Eric de Kermel qui nous entraine sur des chemins de traverse littéraires.

     

    Un coup de cœur pour ce roman que je recommande à tous les amoureux des livres qui trouvent dans la lecture une échappée, un recentrage sur l’essentiel ou un apaisement. Un bel hommage à la lecture.

     

     

     

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