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Par argali le 15 Avril 2020 à 00:00
Antigone à Molenbeek est une réécriture du célèbre mythe de cette jeune femme, fille d’Œdipe et de Jocaste, qui tenta jusqu’à la mort d’enterrer son frère, Polynice. Transposée dans l’actualité́ politique contemporaine, cette figure du dévouement s’incarne dans une sœur dont le frère a commis un attentat suicide à la bombe.
Mon avis
J’ai déniché, par hasard, ce petit livre de 80 pages à la FLB, publié aux éditions du Castor Astral que je ne connaissais pas. C’est le nom de l’auteur qui m’a poussée à l’acheter. Stefan Hertmans a notamment écrit « Guerre et Térébenthine » et « Le cœur converti ». Auteur flamand originaire de Gand, il est considéré comme l’un des plus importants en littérature contemporaine.
Tout le monde connait l’Antigone de Sophocle et celle d’Anouilh. Celle d’Hertmans se prénomme Nouria et vit à Molenbeek, commune bruxelloise devenue tristement célèbre dans le monde, après les attentats de 2015. Etudiante en droit, elle tient à donner une sépulture digne à son frère. Parti faire la guerre en Syrie, il a trouvé la mort dans un attentat suicide et ses restes ont été rapatriés. Or, l’agent Crénom ne l’entend pas de cette oreille et refuse de les lui remettre.
Monologue théâtral et poétique, cette histoire est bien évidemment tragique. Comme dans l’œuvre originale, une jeune fille est victime de la tyrannie d’un homme qui lui impose un choix qui n’est pas le sien. « Crénom », en Belgique, c’est un juron, une ellipse pour « sacré nom de dieu ». Il marque à la fois la colère et l’impatience. Ici, c’est le nom du policier qui incarne l’autorité, l’administration, un système même. Sous des airs bonhommes, semblant comprendre Nouria qu’il connait depuis toujours, il n’en reste pas moins inflexible. Il n’hésite pas non plus à lui parler de ses origines alors qu’elle est née en Belgique. Il représente un Etat, sans humanité, sans empathie, loin de ce qu’on attend de lui.
L’écriture de Stefan Hertmans est noble même si le style est à la portée de tous. On la sent très réfléchie derrière une apparente simplicité. Le texte a un coté théâtral avec ce monologue intérieur entrecoupé de dialogues et l’actualisation du mythe est réussie. Nouria est une Antigone contemporaine, ancrée dans la vie d’aujourd’hui qui nous démontre comment la peur peut engendrer l’incompréhension et la déshumanisation.
Un roman vite lu qui ouvre d’intéressantes questions et que l’on devrait donner à lire à nos élèves.
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Par argali le 10 Avril 2020 à 00:00
Anka vit au bord du golfe de Gascogne, dans une petite ville de Bretagne offerte à la houle et aux rafales. Fascinée par l’océan, la jeune femme rêve depuis toujours de prendre le large. Jusqu’au jour où la mer lui ravit ce père qu’elle aimait tant : Vladimir, pêcheur aguerri et capitaine du Baïkonour.
Sur le chantier déployé un peu plus loin, Marcus est grutier. Depuis les hauteurs de sa cabine, à cinquante mètres du sol, il orchestre les travaux et observe, passionné, la vie qui se meut en contrebas. Chaque jour, il attend le passage d’une inconnue. Un matin, distrait par la contemplation de cette jeune femme, il chute depuis la flèche de sa grue et bascule dans le coma.
Mon avis :
Bruxelloise, Odile d’Oultremont est scénariste et réalisatrice et nous propose ici son second roman. Elle nous brosse le portrait de deux personnages principaux, Anka et Marcus. Chacun a vécu un deuil et a une famille amputée et fragilisée. Il vient du Sud, elle est Bretonne.
Sous les mots de l’auteure se dessine peu à peu une comédie humaine délicate dans laquelle nos deux héros tentent de s’émanciper du regard des autres pour se trouver, être enfin eux. Il faudra un drame pour que ces deux jeunes solitaires se rencontrent. Les circonstances ne sont pas propices et pourtant le lien va lentement se nouer. Après avoir vécu chacun une descente aux enfers, ils vont remonter à la surface et laisser place à un possible et une reconstruction.
Fine observatrice des cœurs et des âmes, l’auteure dépeint des personnages touchants et empathiques. Elle évoque également la paternité et la maternité, ces relations familiales parfois difficiles oscillant entre amour, silence et confrontation.
Son écriture poétique, imagée et sensuelle tisse une possibilité d’espoir et d’évasion dans un quotidien morne et triste.
La couverture bleue s’accorde à merveille avec ce récit au parfum iodé ; rencontre entre ciel et mer, mélancolique et optimiste à la fois.
Merci à Jessica du compte the.eden.of.books et aux éditions L'Observatoire de me l'avoir offert.
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Par argali le 18 Mars 2020 à 00:00
« Je m’appelle Sylvie Meyer. J’ai cinquante-trois ans. Je suis mère de deux enfants. Je suis séparée de mon mari depuis un ans. Je travaille à la Cagex, une entreprise de caoutchouc. Je dirige la section des ajustements. Je n’ai aucun antécédent judiciaire. »
Sylvie est une femme simple, sur qui on peut compter, une femme en apparence sans histoire, qui subit la violence du monde et qui étouffe depuis des années celle qu’elle porte en elle. Jusqu’à un jour de novembre où elle se révolte, commet une faute, choisit une voie condamnable par la justice et par la société. Le temps de cette révolte, Sylvie se sent enfin vivante, libre.
Mon avis
Sylvie a 53 ans, est mère de deux jeunes fils dont elle partage la garde avec son mari depuis un an. Elle travaille dans une entreprise de caoutchouc sans enthousiasme. Elle subit. Jusqu’à ce que son mari la quitte et que le patron lui demande de faire des heures supplémentaires et de surveiller les autres salariés afin de lister les compétents et les autres car une vague de licenciements se profile.
Ce récit écrit par une femme nous dépeint un portrait de femme à la fois mère, épouse puis ex-épouse et travailleuse. Ses interrogations, ses craintes, ses aspirations et sa révolte font, devraient faire, écho en nous. C’est la vie d’une femme ordinaire, vulnérable, fragile, sans désir et de son rapport à l’amour, au travail, à la dépendance. Elle a résisté longtemps, tant qu’elle a pu, accepté sa condition de femme. Tout au long de sa vie, elle a accumulé sans rien dire, jusqu’au jour où elle explose. Enfin, tente de s’opposer.
J’ai lu beaucoup de critiques dithyrambiques sur ce roman. Je l’ai trouvé intéressant mais je suis restée un peu spectatrice de l’histoire. Je n’ai pas été touchée par le texte de Nina Bouraoui, je l’ai trouvé froid, sans émotion. J’ignore si cela vient du fait que c’est un texte théâtral remanié, sans doute.
Je n’ai pas vraiment aimé le style de ce récit non plus : des phrases très longues où les subordonnées se succèdent, à l’image de la page 73 qui n’est qu’une seule et même phrase, une certaine pauvreté de vocabulaire et des phrases trop orales pour me séduire. Bien sûr, cela colle à la personnalité de Sylvie, à sa manière simple de s’exprimer. Mais cela m’a empêchée d’entrer réellement dans l’histoire. Sans doute aurais-je été plus touchée de l’entendre, avec toute la dimension d’interprétation qui peut magnifier un texte. Peut-être aussi en attendais-je trop.
Un roman intéressant, interpellant mais sans plus en ce qui me concerne.
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Par argali le 11 Mars 2020 à 00:00
Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
Jane, une jeune Anglaise cachée dans l’appartement d’aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention, ou encore une Normande du nom de Charlotte Corday, tout juste arrivée à Paris… Ils sont nombreux, ceux qui tournent autour du logis de la rue des Cordeliers où Marat, cloîtré, immergé dans des bains de soufre, traque les suspects hostiles aux idées de la République.
Il ignore que certains d’entre eux souhaitent sa mort et qu’il ne lui reste plus que trois jours à vivre.
Mon avis
Cette lecture s’inscrit à la fois dans le challenge #Marsauféminin et dans le Prix Horizon du 2e roman. Je serais probablement passée à côté si je n’avais pas fait partie du jury de ce Prix et cela aurait été dommage tant ce roman est intelligent et bien construit.
Gwenaële Robert est professeur de lettres. Avec une plume élégante et fine, mais simple à appréhender, elle dépeint avec précision l’ambiance du Paris de la Terreur, des violences d’Etat, des exactions de ceux qui revendiquent son autorité, des délations de « bons » citoyens… On ne peut pas parler à proprement parler de roman historique même si son récit s’appuie sur des faits réels, car la plupart des personnages sont des personnages de fiction. Ce qu’elle tend à nous montrer c’est davantage une époque dont parlent peu les manuels scolaires et qui est bien loin des idéaux de la Révolution. Et le contexte historique est intégré de manière très réussie au récit. Elle nous montre aussi le vrai visage de Marat à la fois craint et adulé et donc cible de choix pour les opposants au régime.
Ses personnages nous font entrer de plein pied dans le Paris de la Terreur, chacun par un chemin différent. L’un rêve de vengeance, l’autre de réparation, un troisième culpabilise d’avoir été faible et lâche et un quatrième agit par idéal espérant faire cesser les massacres. L’auteure nous laisse penser que c’est le hasard qui a fait de Charlotte la meurtrière car d’autres auraient tout aussi bien pu se charger de cette tâche, tant leur haine du révolutionnaire était forte.
A travers ce roman polyphonique, l’auteure nous fait entendre des voix de femmes pour lesquelles la Révolution a ouvert des possibles. Deux d’entre elles voyagent seules, vivent seules, impensable à l’époque ; une troisième ose s’affirmer contre les idées de son mari et l’on sent planer l’ombre d’Olympe de Gouges. Les interventions des hommes lors du procès de Charlotte Corday donnent à voir ce qu’est alors la condition de la femme et l’on comprend que l’acte de cette dernière fait peur parce que, par lui, la femme apparaît comme dangereuse, à l’instar des hommes.
Partant du tableau célèbre de David, Gwenaële Robert remonte le temps pour nous permettre d’imaginer comment on en est arrivé là et pourquoi. Peu à peu, par petites touches, elle peint à son tour l’Histoire autour de l’œuvre.
Enfin, « Le dernier bain » m’a appris aussi que la baignoire de Marat n’était pas celle du tableau et que la vraie était conservée au Musée Grévin et le tableau aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles, choses que j’ignorais.
Habillement construit, tenant en haleine jusqu’au bout malgré l’issue connue, ce roman m’a beaucoup plu. Cette déconstruction d’un mythe, s’appuyant sur des faits historiques, fut une très belle et agréable lecture.
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Par argali le 7 Mars 2020 à 00:00
Au XXIe siècle, entre deux révoltes féministes, une écrivaine se retire dans un chalet après avoir été victime de harcèlement sur les réseaux sociaux. Remontant le cours de la colère, une histoire familiale revient la hanter. Au cœur d’une tempête qui à la fois obscurcit et enlumine le paysage, elle appréhende la forêt ou rien n’est tranquille. Abandonné et rongé par la mérule, le chalet voisin se dresse comme une menace. Et si on l’avait suivie ?
Mon avis :
Volontairement coupée du monde, dans un chalet sans téléphone ni internet, une écrivaine décide de mettre par écrit une affaire de famille : la sienne. Par bribes quelque peu décousues au départ, elle retrace le cours de l’histoire, les événements qui l’ont poussée à écrire des articles féministes virulents sur son blogue, à prendre des risques au péril de sa vie, à suivre une thérapie, à affronter le harcèlement avant de lâcher prise et de fuir en plein hiver dans la forêt.
Si les propos semblent décousus c’est que la narratrice est au cœur d’une tempête qui dure depuis des années. Au sein de sa famille, en elle, dans la société, elle lutte, refusant l’autorité destructrice d’un homme et d’un groupuscule d’extrême droite : La Souche. Elle est en colère et cela la rend lucide. Elle fuit une menace ; virtuelle sur les réseaux sociaux, réelle dans sa famille. L’écriture sera-t-elle salvatrice ? Elle l’espère. Cette mise en abyme d’elle-même dans un récit où l’héroïne est romancière est sa manière de résister.
Paru à l’automne 2019, « L’apparition du chevreuil » a été rédigé dans la foulée du mouvement #agressionnondénoncée au Canada. Parler c’est bien, dénoncer c’est indispensable. Mais il faut aussi être prête à affronter les mises en doute qui suivent, le refus d’entendre, la minimisation des faits, parfois des lendemains encore plus violents. Et il faut les dénoncer, encore et toujours. C’est pour cela que la narratrice de ce récit prend la plume. Elle va raconter l’intime, l’interdit. Et se rendre compte que ce n’est pas si simple de dévoiler au grand jour la vie de famille.
Les personnages ne sont pas nommés. C’est Elle (la psy), la mère, la sœur, l’enfant… Par retenue et parce qu’hélas cette histoire est universelle. Le texte est au présent « J’emploie le présent et je veux mettre en scène un personnage d’écrivaine. C’est une provocation. » dit la narratrice. Le style est pluriel, les niveaux narratifs multiples. Les voix des uns et des autres se mêlent dans les souvenirs de l’écrivaine qui brise ainsi la linéarité du récit. Et la vérité se tisse peu à peu, libérant la parole.
Mais le danger guette, même au cœur de cette forêt. Quand frappera-t-il ? Où ? La proie deviendra-t-elle chasseur ?
Elise Turcotte nous offre un thriller psychologique implacable, dans l’air du temps. Un récit nécessaire car parler c’est survivre.
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Par argali le 4 Mars 2020 à 00:00
Hortense, une fillette de quatre ans, a disparu. Ses parents survivent au drame, entre enquête, espoir et résignation. Dix ans après, de nouveaux voisins emménagent dans la maison d’en face. Leur fille a quatorze ans, exactement l’âge qu’aurait Hortense, et une petite cicatrice sur la lèvre, comme celle de la fillette disparue… Il n’en faut pas plus à la mère pour reconnaître sa fille.
Mon avis
L’écriture de Claire Castillon, on y adhère ou pas. Son style bouleverse les codes grammaticaux, ses phrases sont hachées, brèves, inventives. Elle nous livre un portrait de femme désespérée, poignant porté par cette écriture de l’urgence. Cette mère orpheline d’enfant n’est que douleur et survit péniblement depuis dix ans dans l’espoir de retrouver sa fille Hortense.
Le drame est raconté à la 1e personne. La force de l’auteure est de nous décrire avec finesse la psychologie de l’héroïne en permettant au lecteur de s’immiscer dans la tête de cette femme devenue folle de douleur. Logico-délirante dira le médecin. Cette voix intérieure nous relate les épreuves par lesquelles ce couple est passé et passe encore. Les difficultés de la maternité, de l’isolement d’une mère au foyer, des petites joies quotidiennes, les rêves d’avenir, le drame, le repli sur soi… Un monologue déstructuré, confus qui construit peu à peu la vérité.
Trop grandes, la souffrance et l’absence ont éloigné les parents qui ne sont plus unis que par leurs recherches. Alors que le père vit une souffrance intérieure, muette et solitaire, la mère voit sa fille partout. Avec l’arrivée des nouveaux voisins qui ont une fille du même âge, tout s’emballe. Elle reconnait sa fille à d’infimes détails. Elle est persuadée qu’Hélène est Hortense. Rien n’y personne ne parviendra à lui faire entendre raison.
On entre ou pas dans ce roman glaçant. Personnellement, je l’ai aimé notamment pour les émotions si bien décrites qu’il offre, entre un lent processus de folie et une extrême logique qui nous laisse espérer. Un récit construit avec rigueur, tenant en haleine jusqu’au bout.
Percutant.
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Par argali le 1 Mars 2020 à 00:00
Agrippine est une adolescente des années quatre-vingt-dix. Cynique, teigneuse, cossarde, désabusée, peste, mais touchante à force de se chercher - en vain - une identité. Elle traîne son mal de vivre avec ses copines de classe, houspille son petit frère et drague au coup par coup des garçons qui ont du mal à la suivre. Agrippine use allègrement d'un langage aussi mystérieux qu'hilarant: "Pourquoi les gnolguis xéroxent tout leur comporte sur des gourous baveux, ça persécute à force", susurre-t-elle à sa meilleure amie, plongée dans un abîme de perplexité. Pleine d'humour et de tendresse cachée, Agrippine tend un miroir gentiment déformant aux adolescentes et aux adolescents de sa génération.
Mon avis :
Pour inaugurer le challenge « Mars au féminin », j’ai choisi de rendre hommage à Claire Bretécher et exhumé de ma bibliothèque cet album, acheté il y a trente ans.
J’ai toujours préféré « Les frustrés » à Agrippine, classiques décapants au regard acide et plein d’humour mais les albums de l’auteure restent des monuments incontournables de la bande dessinée qu’elle a contribué à mettre en lumière et à rendre adulte.
Un jeune qui lirait Agrippine aujourd’hui trouverait sans doute le propos trop parisien, trop bobo et daté. Les walkmans, le Top 50, le verlan… cela fait boomer aujourd’hui. Moi je me suis replongée avec plaisir dans mes jeunes années et ai retrouvé l’irrévérence de Bretécher qui s’attaque ici aux travers des adolescents des années 80.
Contestataire, Agrippine rouspète sur tout, trouve son petit frère chelou, ses parents ringards, s’ennuie au bahut et s’affale devant la télé. « C’est trop dur la vie ». L’adolescente dans toute sa splendeur (quelle que soient les époques). Et quand elle s’extasie, c’est Giga !
Ce qui est le plus succulent, ce n’est pas tant le dessin, parfois brouillon même si on le sait travaillé, que le texte et les tics de langage, le phrasé et les tournures propres au groupe social dont l’auteure se moque allègrement. Son observation pointue de ce microcosme et le rendu qu’elle en fait donnent à l’album toute sa puissance humoristique. C’est une satire forte où l’exagération participe grandement au comique des situations.
Me replonger dans cet album quelque peu occulté par nombre d’autres lectures m’a aussi fait prendre conscience que le sabir des jeunes d’aujourd’hui n’a rien à envier à celui qui fut, en partie, le nôtre. Le verlan fortement employé tout au long de l’album a connu ses beaux jours une bonne décennie avant de laisser la place à d’autres formules, matinée du langage des cités, même dans la classe moyenne décrite par Bretécher.
Bref, ses personnages névrotiques, ses ados dépressifs, en fin de vie pour une peccadille et capable de passer du rire aux larmes en une seconde m’ont beaucoup amusée. Et finalement, mis à part le langage qui évolue, les adolescentes d’aujourd’hui sont les mêmes que celles d’avant-hier.
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