• La fille des manifs, Isabelle COLLOMBATBarbara marche pour le climat. Elle s’est tellement engagée dans le mouvement des jeunes pour sauver la planète qu’elle est devenue le nouveau visage de cette contestation. Barbara est sincère et déterminée : impossible pour elle d’accepter que les adultes soient aussi passifs ou cyniques. Mais son franc-parler ne plaît pas à tout le monde : un mot de trop lors d’une interview, et elle va être victime d’un véritable lynchage médiatique. Pour trouver la force de résister, elle écrit un journal à sa grand-mère, dont le destin tragique l’aide à traverser cette épreuve.

     

    Mon avis

     

    Elle a 17 ans et se prénomme Barbara mais cela aurait pu être Adélaïde, Anuna ou Vanessa. Dans son pays, dirigé par une Présidente, elle est devenue malgré elle la porte-parole du mouvement des jeunes pour le climat. Soutenue par le comité qui s’est spontanément créé et par sa famille, elle est cependant décriée par d’autres qui s’en moquent ou tentent de la discréditer.

    Au début de sa lutte, elle achète un carnet dans lequel elle décide de raconter son quotidien. Ses notes, elle les adresse à sa grand’mère récemment décédée qui dut se battre aussi pour la justice.

     

    Barbara est lycéenne et prépare un Bac pro en cuisine, sa passion. Elle ne se sent pas légitime pour mener cette cause en tant que leader mais quand elle prend la parole, elle se rend compte que tout est clair dans sa tête et que les mots lui viennent naturellement. Cette lutte, elle y croit, elle la trouve essentielle. Mais elle se rendra vite compte que s’exposer c’est aussi prendre des risques et que certains sont prêts à tout pour museler les voix discordantes.

     

    Isabelle Collombat nous offre ici un beau portrait de femme en lutte. Dans notre société, elles sont de plus en plus présentes et actives dans les mouvements de protestation. Leur engagement suscite souvent, dans les médias et sur les réseaux sociaux, des réactions très violentes et si l’une d’entre elles sort du rang, elle est la cible de toutes les critiques et devient « une emmerdeuse ». C’est ce que l’auteure nous montre ici en exposant les mécanismes de dénigrement et les moyens mis en œuvre pour les faire taire. On sent la colère de l’auteure entre les lignes, sa révolte par rapport à cette situation. Elle offre aux jeunes à qui elle s’adresse par ce roman des moyens de décrypter la réalité des luttes d’aujourd’hui contre toutes les formes de domination.

     

    Son récit est aussi un plaidoyer pour les études manuelles souvent dévalorisées par l’opinion publique qui croient que les longues études dans de « grandes » écoles forment des jeunes plus intelligents, plus savants et plus capables que les autres pour penser le vivre ensemble. Ce qui est tout-à-fait faux.

     

    J’ai aimé la personnalité de l’héroïne, son self contrôle malgré les événements, son courage et sa détermination ; les valeurs familiales qui lui ont été transmises ; la défense des études professionnelles ; le féminisme sous-jacent et le respect des femmes que ce roman prône.

    Un roman fort qui dénonce toutes les formes d’oppression et montre que se battre pour des causes justes est à la portée de tous. Une belle surprise.

    Merci aux éditions Syros pour cet envoi.

    ++ : scannez la couverture et accéder à Syros Live

     

    La fille des manifs, Isabelle COLLOMBAT7e

     

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  • Sans foi ni loi, Marion BRUNETLorsqu’une hors-la-loi débarque chez lui et le kidnappe, Garett est terrifié.

    Pourtant Ab Stenson, cette femme indomptable, est celle qui lui ouvrira les portes d’un avenir moins sombre, loin de son père violent. Fasciné par sa ravisseuse, Garett découvrira ses plus grandes secrets, ceux qu’on ne révèle qu’à ses plus proches amis. Dans son sillage, il rencontrera l’amour et l’amitié, là où il les attendait le moins.

    Jusqu’au bout de la route, où Ab lui offrira le plus beau des destins : la liberté.

     

    Mon avis

     

    Ce roman jeunesse paru chez PKJ vaut vraiment la peine d’être donné à lire à vos adolescents dès 13 ans. Il s’agit d’un western dans la pure tradition de l’ouest, avec ses grandes chevauchées, ses hors-la-loi, son shérif, ses saloons, ses duels, sa justice expéditive… Il permet d’entrer dans le genre de jolie manière. Mais il présente aussi une originalité qui apporte une touche de modernité au genre puisque le héros hors-la-loi recherché est en fait une héroïne.

    Comme on l’imagine, elle cristallise tous les a priori et les jalousies de la société bienpensante de l’époque. N’est-elle pas tout ce qu’une femme ne peut être ? Anticonformiste, autosuffisante, solitaire et surtout libre ! Dans une société patriarcale où la femme ne peut être que mère de famille ou prostituée, cette féministe avant l’heure qui parle aux hommes sur un pied d’égalité suscite autant l’envie que le mépris.

     

    Les personnages qui l’entourent sont décrits avec intelligence et finesse et l’histoire de chacun permet d’aborder des sujets aussi variés que l’argent, la survie, le racisme, le respect, l’honneur. Au-delà des stéréotypes liés au genre comme le shérif obsédé par la justice à rendre, le pasteur perclus de certitudes et d’intolérance, la ligue des dames patronnesses, les prostituées du saloon… l’auteure nous propose une belle brochette de personnages qui se cherchent, doutent, évoluent au fil du temps et cela confère à l’ensemble un intérêt qui va au-delà de l’histoire du kidnapping de Garrett. Au fil des pages, le jeune lecteur est amené à réfléchir à de nombreux sujets qui le touchent lui-même dans son quotidien.

     

    C’est un bouquin d’aventures qui ravira filles et garçons mais c’est aussi un récit qui parle d’amitié, de la valeur de la parole donnée, de racines et de liberté.

    Une belle surprise en ce qui me concerne. Merci à Michel Dufranne de l’avoir présenté.

     

     

     

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  • Parée pour percer, Tu peux pas m'arrêter, Angie THOMASBri a 16 ans et rêve d’être la plus grande rappeuse de tous les temps. Ou au moins de remporter son premier battle. Elle a de qui tenir – son père était une légende du rap, jusqu’à ce qu’il soit tué par les gangs.

    Mais quand sa mère perd son emploi, que leur propriétaire menace de les mettre à la porte et que la violence enfle dans son quartier, Bri n’a plus le choix : réussir dans le rap n’est plus un rêve. C’est une nécessité.

     

    Mon avis :

     

    De nombreuses thématiques sont abordées dans ce récit bien ficelé, à la construction précise, aux rebondissements pesés et au sujet bien dans l’air du temps.

    Je ne suis pas fan de rap, surtout américain, car il véhicule une image dégradante de la femme, comprend beaucoup de violence et de vulgarité. Je connais cependant ce monde par mon fils et mes élèves qui eux l’apprécient. Angie Thomas nous présente ici des personnages tellement attachants qu’on entre rapidement dans l’histoire et qu’on souhaite savoir ce qu’ils vont devenir.

    Malgré une vide famille déstructurée, un père décédé, une mère dysfonctionnelle, Bri est une jeune fille comme tant d’autres, grandissant dans un quartier pauvre et sans repère parental. Par son choix de faire du rap, elle va devenir peu à peu, malgré elle, la porte-parole de sa génération. Elle devra lutter pour y arriver, pour que ses mots portent et soient entendus. Dans le monde de la musique, dirigé par des adultes, elle n’a pas toujours les codes et sera souvent bousculée, manipulée, exploitée. Elle a aussi les défauts de son âge, est parfois maladroite, naïve ou prend de mauvaises décisions, ce qui rend le personnage crédible.

    Pour Bri, comme pour de nombreux rappeurs célèbres, la musique est le moyen de s’en sortir et de faire vivre la famille. Mais ce sera au prix de renoncements, de remises en question et de moments durs.

    Angie Thomas, auteure de « The hate you give », a une écriture agréable, très bien traduite par Nathalie Bru, et une sensibilité à fleur de peau. Que ce soit les mots des jeunes, ceux du rap, ou ceux de la narration, ils claquent sans faux-semblants.

    Cette brique de 500 pages peut être lue dès 14 ans me semble-t-il. Elle parle des relations familiales, d’amitié et d’amour mais aussi de racisme, d’injustice et de féminisme. Cette histoire devrait intéresser les adolescents, fans ou non de rap car le message de l’auteure est plutôt universel. C’est un plaidoyer pour l’égalité des chances qui donne la force de croire en ses rêves. Chacun pourra s’y retrouver.

    Merci aux éditions Nathan de m’avoir permis de découvrir en avant-première ce roman qui sort aujourd’hui.

     

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  • Anna Caritas, Patrick ISABELLELe retour de Marianne Roberts au prestigieux collège Anna Caritas semble avoir enclenché une série d'événements bizarres dans la petite ville de St-Hector. William Walker n'a jamais cru à ce genre de phénomène. Pourtant, lorsque lui et ses amis décident d'interroger l'au-delà, ils réveillent quelque chose d'étrange dans la maison de Sabrina et bientôt, cette force surnaturelle semble s'attaquer à eux sans répit. Forcé d'admettre son impuissance face à l'ennemi invisible, William, accompagné de ses fidèles complices, Anthony et Gabrielle, n'aura pas d'autre choix que de se tourner vers celle qu'il essayait d'éviter à tout prix : Marianne. 

     

    Mon avis :

     

    Une ville de province où les commérages et les médisances vont bon train, un collège prestigieux où cohabitent les jeunes de St Hector et les pensionnaires aisés attirés par la qualité des études, des jeunes qui n’ont pas beaucoup de loisirs en dehors des clubs de sport scolaires, voilà le décor du roman de Patrick Isabelle.

    Nous suivons quatre étudiants d’Anna Caritas dont la vie va être bouleversée lors d’une soirée pourtant bien anodine au départ. Après avoir entamé une séance de spiritisme, pour s’amuser, tout va déraper. On ne réveille pas impunément les esprits. Des événements paranormaux vont alors s’enchaîner et perturber la fin d’année scolaire de ces jeunes. Marianne Roberts y est-elle pour quelque chose ou a-t-elle simplement la clé de ces phénomènes ?

     

    Si vous me suivez, vous savez que j’adore Patrick Isabelle, sa plume, les sujets qu’il aborde et la force de son écriture. Ici, il plonge dans l’univers de la peur et du fantastique, jouant avec les codes du spiritisme et de la sorcellerie. Il n’édulcore rien. Il y a des morts, des blessés, des scènes de violence mais rien n’est exagéré ou gore. Tout est maîtrisé par l’auteur qui n’est pas du tout dans la surenchère ou le gratuit.

     

    En toute objectivité, c’est juste très bon ! Dès le départ, on est ferré par l’auteur grâce à une intrigue bien ficelée qui n’a pour but que de nous prendre dans ses filets. Une fois entamé, on n’a de cesse de connaître le dénouement. De plus, les personnages sont attachants et leur personnalité est habilement construite au fur et à mesure du récit. C’est tout simplement machiavélique à souhait.

    Je ne peux que vous le conseiller et je ne manquerai pas de lire la suite.

      

    Merci à Masse critique et aux éditions Kennes pour cet envoi.

     

     

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  • Ailleurs meilleur, Sophie ADRIANSENJe m’appelle Alassane, j’ai 15 ans et déjà je dois quitter ma famille et mon pays. M'en aller me fend le cœur, mais depuis la mort de mon père et la perte des terres que nous cultivions, je n’ai plus d’avenir ici. Je m’en vais donc en trouver un ailleurs.
    Le chemin jusqu’à la France promet d’être long et semé d’embûches, entre les passeurs qui demandent toujours plus d’argent et les murs de barbelés érigés aux portes de l’Europe. Pourtant ma décision est prise : je pars pour un ailleurs meilleur.
     

     

    Mon avis :

     

    Sophie Adriansen propose aux enfants, dès 10 ans, de découvrir le parcours d’un jeune Africain qui quitte la Côte d’Ivoire, contraint, pour la France.

    Pour lui, c’est le pays des Droits de l’Homme et de Jacques Chirac et il pourra y faire des études. Il l’a vu à la télévision. Il ignore que le chemin sera long et semé d’embuches. La faim, le froid, l’épuisement mais aussi les passeurs, les gardes armés, les rondes et « le mur » sont autant d’obstacles qu’il devra surmonter.

    En route, il fait la connaissance de Modeste, un adolescent qui fuit lui aussi et dont les conseils lui seront utiles. Grâce à lui, il parviendra au camp de la Croix Rouge, une enclave espagnole au Maroc et pourra rejoindre l’Europe. Mais il ne sera pas au bout de ses peines pour autant.

     

    C’est la rencontre de deux jeunes immigrés lors d’un salon qui a donné à Sophie Adriansen l’idée de rédiger cet ouvrage. Ayant lu « Max et les poissons », ils avaient abordé l’auteure avec l’idée de lui raconter leur histoire. Elle rend ici hommage à ces adolescents, à leur courage et leur audace qui leur ont permis de surmonter les obstacles pour aller au bout de leur rêve. Outre les difficultés du trajet, Alassane et Figaro, un autre jeune rencontré en formation, devront affronter l’administration et ses arcanes, la méfiance des Français, des tentatives d’exploitation et de nouveaux obstacles qu’ils n’imaginaient pas.

    Heureusement, des mains vont aussi se tendre pour les aider, les soutenir et les encourager à aller au bout de leur rêve.

     

    Une fois encore, Sophie Adriansen nous offre un roman édifiant, destiné à informer les jeunes lecteurs sur un fait de société. Dans une langue simple (peut-être trop ?), elle rédige un récit poignant sur le quotidien des migrants, loin des clichés, des fausses informations et de l’ignorance des adultes. Le livre se clôture sur un dossier concernant les étapes de l’acceptation d’un mineur étranger sur le sol français.

    Merci aux éditions Nathan pour cet envoi. C’est un roman à donner aux enfants afin de les aider à comprendre sans juger.

     

     Ailleurs meilleur, Sophie ADRIANSEN11e

     

     

     

     

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  • La curieuse histoire d'un chat moribond, Marie-Renée LAVOIEAprès avoir été trouvé dans la forêt par une petite fille qui pique-niquait, Ti-Chat se refait une vie dans une ruelle d’une ville du Québec, alors qu’il se croit en Australie. Le sauveront aussi du danger : Prémâché, le gros chat pas propre de la ruelle ; l’USA, l’unité spéciale des araignées de sous-sol ; Billy, le gentil voisin ; et les parents de la petite fille, qui ont la chance incroyable d’être des bonshommes allumettes.

     

    Mon avis :

     

    J’aime beaucoup Marie-Renée Lavoie. Je ne me lasse pas de ses récits. Celui-ci a été offert à mon fils il y a quelques années et il m’avait conseillé de le lire. Mais il y a tant de romans… Un jour d’automne, en pleine rentrée littéraire, j’ai eu envie de lire autre chose, de voyager ailleurs et l’ai sorti de la bibliothèque. Je ne le regrette pas.

    Trouvé, soigné, dorloté, Ti-Chat va vivre comme un coq en pâte chez la fillette qui l’a recueilli. C’est lui qui raconte son histoire de chat domestique, passant le plus clair de son temps entre copains matous, araignées et humains. Il vit de nombreuses aventures un peu loufoques et ne tient pas en place.

    Rédigé dans une police lisible pour les enfants et les jeunes dyslexiques, ce récit est aussi agrémenté de quelques dessins humoristiques qui ont plu à mon fils jadis mais qui n’apporte pas grand-chose à l’adulte que je suis.

    Le ton est sympathique, amusant et la fantaisie de ce chat le rend attachant. Le récit est vif et simple et se lit aisément. Le vocabulaire employé est à la portée des enfants mais est loin d’être simpliste

    Notre Ti-Chat a des idées toute faites sur certaines choses et en découvrent beaucoup d’autres au fur et à mesure qu’il côtoie les hommes. C’est drôle, parfois un peu déjanté, et tendre à la fois.


    Depuis la parution chez Hurtebise en 2014, une autre aventure est parue et les deux ont été publiées chez Alice éditions.


    La curieuse histoire d'un chat moribond, Marie-Renée LAVOIE 7e

     

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  • Le mur des apparences, Gwladys CONSTANTJustine, lycéenne, est la cible d'attaques quotidiennes de la part de certains camarades qu'elle appelle les hyènes. À leur tête, la magnifique Margot, riche, populaire, enviable, et cela depuis l'école primaire. Pourtant un matin, Margot ne vient pas en cours. La classe apprend alors son suicide. Pour Justine, c'est un choc : pourquoi en finir avec la vie quand on a tout ? En menant l'enquête, elle va découvrir les fausses amitiés, les manipulations, les pactes secrets...

    Le mur des apparences va exploser.

     

    Mon avis :

     

    Ce roman débute comme beaucoup d’autres ayant pour thème le harcèlement. Une jeune fille est moquée, prise pour cible parce qu’elle est intelligente et bonne élève et ne correspond pas aux canons décrétés par les harceleurs. Elle confie son mal être, sa révolte muette et son incompréhension. Cependant très vite, l’histoire prend un tournant différent avec le décès de Margot, une icone pour la classe et l’ensemble des Terminales. Justine qui la connait depuis la maternelle n’accepte pas de ne pas comprendre. Elle décide alors de mener l’enquête : pour quelle raison Margot, qui avait tout pour elle, a-t-elle décidé d’en finir ? D’ordinaire en retrait, Justine va prendre des risques et oser des gestes qu’elle n’aurait jamais imaginés.

     

    Gwladys Constant nous propose ici un roman d’une rare justesse. On croit lire un Xe récit sur le harcèlement scolaire et l’on découvre vite que ce n’est qu’un prétexte, le tremplin qui permettra à l’auteure d’aborder d’autres sujets tout aussi graves, tout aussi tus, tout aussi actuels. En entrant dans la tête de ses « ennemis » en apprenant à penser comme eux, Justine va peu à peu reconstituer la vérité, bien loin des apparences derrière lesquelles toutes ces jeunes hyènes se dissimulent. Un jeu dangereux et quelque peu malsain.

     

    Que ce soit Justine ou les personnages secondaires, chacun est décrit avec acuité. L’auteure distille les petits et grands secrets de chacun et quand le masque se fissure, ils apparaissent sous un jour nouveau : détestable, pitoyable ou touchant. Justine ne sera pas épargnée car personne n’est exempt de réaction irrationnelle, née de préjugés et de stéréotypes, même les victimes.

     

    Un roman intelligent et une histoire forte où existe une vraie tension dramatique, le tout soutenu par une plume délicate et percutante à la fois. Une fois entamé, on ne le lâche pas. De plus, et ce n'est pas pour me déplaire, le roman foisonne de références littéraires. Je suis sûre qu'il plaira aux jeunes.
    Il fait partie de la sélection du Prix Farniente 2020.

     

     

     

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