•  Défi littéraire

     

    En rangeant ma bibliothèque et en regardant ma PAL en janvier 2011, m’est venu l’idée d’un défi littéraire à proposer aux amoureux du livre que nous sommes tous.

    Illimité, il consiste à lire cinq livres, ou plus, parlant de livres, de librairies, de littérature, de bibliothèques…

    Qu’ils soient romans, essais, documents, pour adultes ou pour la jeunesse, ils entrent dans le challenge.

    Beaucoup ce sont inscrits à ce défi que je lançais au tout début de mon blog, alors que peu de blogueurs me connaissaient. Mais au fil du temps, seule Enna l’a alimenté, allongeant sa liste de mois en mois.

    Si cela vous tente à votre tour, n’hésitez pas à vous rendre sur la page du récapitulatif.

     

     

     

    Pin It

    9 commentaires
  • 50 clés pour comprendre la Grande Guerre, David DUMAINENée de la rivalité des nations européennes, la Grande Guerre plonge le monde dans un tourbillon de violence, aux multiples conséquences : pertes humaines, déplacements des frontières, destructions, exaltation des nationalismes…
    Cent ans après la déclaration de guerre, cet ouvrage propose une relecture du conflit en 50 clés chronologiques et thématiques, pou mieux comprendre cet épisode majeur du XXe siècle.

    Mon avis :

    Publié dans la collection Castor Doc de Flammarion, cet ouvrage propose de découvrir la 1e Guerre Mondiale, ses origines et les événements majeurs du conflit. Une centaine de pages font le tour de la question de façon claire et concise. Il peut se lire chronologiquement ou se découvrir au gré des thèmes abordés. On y trouvera aussi bien un sujet sur les tranchées, les taxis de la Marne, la bataille de Verdun, les Gueules cassées que les mutineries de 1917 ou les animaux dans la guerre… Chaque sujet est traité en deux pages et une photo les illustre permettant aux lecteurs de s’imprégner de l’époque. Une liste de personnes célèbres ayant fait la guerre ainsi qu’une courte biographie des militaires complètent l’ouvrage de même que des adresses de musées, sites web ou encore des livres sur le sujet.

    Cet ouvrage signé David Dumaine est l’outil idéal pour connaître l’essentiel de ce conflit en peu de temps ou trouver une documentation de qualité pour un travail scolaire.
    Un bel ouvrage commémoratif à offrir à petits et grands.

    Merci aux éditions Flammarion pour cet envoi.

     

     

     

     

     

     

     




    Pin It

    5 commentaires
  • Antigone, Jean ANOUILHVoilà. Ces personnages vont vous jouer l'histoire d'Antigone. Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. Elle pense qu'elle va être Antigone tout à l'heure, qu'elle va surgir soudain de la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille et se dresser seule en face du monde, seule en face de Créon, son oncle, qui est le roi. Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout... Et, depuis que ce rideau s'est levé, elle sent qu'elle s'éloigne à une vitesse vertigineuse de sa sœur Ismène, qui bavarde et rit avec un jeune homme, de nous tous, qui sommes là bien tranquilles à la regarder, de nous qui n'avons pas à mourir ce soir.
    Le jeune homme avec qui parle la blonde, la belle, l'heureuse Ismène, c'est Hémon, le fils de Créon. Il est le fiancé d'Antigone. Tout le portait vers Ismène : son goût de la danse et des jeux, son goût du bonheur et de la réussite, sa sensualité aussi, car Ismène est bien plus belle qu'Antigone, et puis un soir, un soir de bal où il n'avait dansé qu'avec Ismène, un soir où Ismène avait été éblouissante dans sa nouvelle robe, il a été trouver Antigone qui rêvait dans un coin, comme en ce moment, ses bras entourant ses genoux, et il lui a demandé d'être sa femme. Personne n'a jamais compris pourquoi.
    (Extrait du prologue) 

    Mon avis :

    Antigone fait partie des pièces que j’ai le plus appréciées durant mes études. En lisant cet automne « Le quatrième mur » de Sorj Chalandon, j’ai éprouvé l’envie de m’y replonger. Le challenge d’Eimelle m’en a donné l’opportunité.

    Antigone est une pièce en un acte de Jean Anouilh, représentée pour la première fois au théâtre de l’Atelier à Paris, le 4 février 1944. C’était alors l’Occupation allemande. Connaissant parfaitement la pièce de Sophocle, il éprouva le besoin de la réécrire, le jour ou des « petites affiches rouges » furent placardées dans Paris, dénonçant les agissements de 23 résistants du groupe Manouchian, dont se tenait le procès. Sa pièce eut une résonnance particulière au vu des événements tragiques de l’époque. (Nicolas d’Estienne d’Orves évoque le succès de cette pièce, applaudie par les Français et les Nazis, dans son livre « Les fidélités successives »)
    En effet, Antigone, frêle jeune fille particulièrement déterminée, fut considérée comme l’allégorie de la résistance face à la loi inique.
    Issue de l’union fatale d’Oedipe et de Jocaste, Antigone est aux prises avec son destin, en révolte contre l’ordre des hommes tandis que les gardes du défunt Polynice, eux, agissent aveuglément au service du pouvoir. Ils apparaissent comme déshumanisés ne cherchant qu’à monter en grade.

    Antigone, c’est une voix qui s’élève contre tous ; le caillou dans la chaussure ; la voix des femmes dans un monde d’hommes.  

    Je me souviens m’être identifiée à cette jeune fille à l’adolescence. Et avec plus de nuance, je m’y reconnais encore aujourd’hui. J'ai pris beaucoup de plaisir à relire cette pièce et l'âge aidant, j'y ai certainement mieux goûté. Et si vous ne l'avez encore fait, je vous conseille vivement de découvrir le roman de Chalandon qui met merveilleusement cette pièce en perspective.

    La vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison.

     

    Antigone, Jean ANOUILH




    Pin It

    6 commentaires
  •  

     

    Challenge théâtre chez Eimelle

    J’aime le théâtre, sous toutes ses formes. Mon fils suit des cours de théâtre, ma filleule aussi, j’y vais le plus souvent possible mais j’avoue ne plus lire beaucoup de pièces. Ce sera l’occasion de m’y remettre.

    Pas de nombres d’articles imposés. Il suffit de publier des chroniques sur les pièces, vues, lues ou des articles sur le théâtre. Pour corser un peu, je me lance le défi d’honorer ce challenge en mêlant équitablement théâtre classique et contemporain.

     

    Articles sur le théâtre :

     

    Opéra royal de Wallonie
    Le Théâtre de Liège
    Le Forum

     

     

    Pièces vues ou lues :

    La grande duchesse de Gerolstein d'Offenbach
    Antigone d'Anouilh
    Liliom de Ferenc Molnàr
    Art de Yasmina Reza
    Cabaret de Masteroff, Kander, Ebb


     

     

    Pin It

    3 commentaires
  • Sigmaringen, Pierre ASSOULINE

    En septembre 1944, un petit coin d'Allemagne nommé Sigmaringen, épargné jusque-là par les horreurs de la guerre, voit débarquer, du jour au lendemain, la part la plus sombre de la France : le gouvernement de Vichy, avec en tête le maréchal Pétain et le président Laval, leurs ministres, une troupe de miliciens et deux mille civils français qui ont suivi le mouvement, parmi lesquels un certain Céline. Pour les accueillir Hitler a mis à leur disposition le château des princes de Hohenzollern, maîtres des lieux depuis des siècles. Tout repose désormais sur Julius Stein, le majordome général de l'illustre lignée. Depuis les coulisses où il œuvre sans un bruit, sans un geste déplacé, il écoute, voit, sait tout. Tandis que les Alliés se rapprochent inexorablement du Danube et que l'étau se resserre, Sigmaringen s'organise en petite France. Coups d'éclat, trahisons, rumeurs d'espionnage, jalousies, l'exil n'a pas éteint les passions. Certains rêvent de légitimité, d'autres d'effacer un passé trouble, ou d'assouvir encore leurs ambitions. Mais Sigmaringen n'est qu'une illusion. La chute du IIIe Reich est imminente et huit mois après leur arrivée tous ces Français vont devoir fuir pour sauver leur peau. De ce théâtre d'ombres rien n'échappe à Julius Stein. Sa discrète liaison amoureuse avec Jeanne Wolfermann, l'intendante du maréchal, le conduira à sortir de sa réserve et à prendre parti.

    Mon avis :

    Après un long travail d’historien, recoupant biographies, mémoires, documents historiques et rencontres avec les descendants de la famille Hohenzollern, Pierre Assouline nous livre un roman de belle facture et d’une grande précision.
    Julius Stein, le narrateur interne de ce récit, est majordome au château de Sigmaringen. Consciencieux, discret et attentif au moindre détail, il veille sur le personnel allemand du château ainsi que sur le personnel français arrivé avec le gouvernement de Vichy. Il est aidé dans sa tâche par Mlle Wolfermann, Alsacienne au service du maréchal. Rien de ce qui se dit ou se vit au château ne lui échappe. Il nous conte donc la vie des expatriés français, un des épisodes les plus infamants de la fin de l’occupation en France dont il est nécessaire de faire mémoire. Même s’ils sont nombreux ceux qui préfèreraient passer sous silence ce fait bien peu glorieux.

    Julius, sans sortir de sa réserve, nous raconte les clans au sein du gouvernement en exil, les dissensions, les réunions de travail de ceux qui croyaient encore diriger la France. -Et avouaient avoir l’intention de rentrer bientôt chasser les usurpateurs.-

    Pierre Assouline nous livre à la fois un récit proche de Downton Abbey où nous suivons la vie du personnel de maison et les exigences de leurs tâches et une comédie tragique mettant en scène un gouvernement qui refuse de voir la vérité en face. Il s’intéresse aussi à la vie de plus de 2000 civils français expatriés dans le village, partisans de Vichy, collaborateurs, lâches dont le moindre ne fut pas Céline, pourfendeur des juifs et auteur de pamphlets antisémites. Malgré sa morgue coutumière, il apparait ici comme un pauvre hère cherchant à soulager ses semblables et se racheter une conduite en achetant des médicaments pour les malades. Il ferait presque pitié.

    J’ai beaucoup aimé découvrir cet épisode de l’Histoire à travers Julius, personnage attachant. Il sert des gens qu’il n’estime pas et dont il réprouve les actes mais le fait avec dignité et excellence. Ses yeux et ses oreilles nous confient le quotidien du château, mêlant petite et grande histoire. C’est indéniablement un plus que d’avoir eu l’idée d’en faire le narrateur.

    Pour moi, c'est un coup de cœur.   

     

    Sigmaringen, Pierre ASSOULINE

     

     

     

    Pin It

    6 commentaires
  •  

    La plume au féminin chez Opaline

     Le challenge d’Opaline « La plume au féminin » en est à sa troisième édition. Comme j’aime beaucoup lire la littérature féminine, c’est tout naturellement que j’y participe pour la troisième année. Aucune contrainte pour moi, c’est un vrai plaisir.

    Cette année, j’ai lu :

     

    Le gardien de phare de Camilla Lackberg
    Si tu meurs, elle reviendra de Maud Tabachnik
    Alice et l'homme-perle de Valérie Cohen
    Fugitives d'Alice Munro

     

     

     

    Pin It

    1 commentaire
  •  

    Premier roman chez Fattorius

     

    Le challenge « Premier roman » initié par Anne est repris par Fattorius cette année. Je pensais l’abandonner car je lis peu de premiers romans. Mais en ce mois de janvier, le hasard a voulu que j’en lise deux d’affilée. Je me suis donc réinscrite.

    Anthéa Minkowski contre Julien Ambord d’Anouchka Palmerini

    Gaël Dwest : Le duc et l’octogone de Jean-Luc Duhin

    Le fil des kilomètres de Christian Guay-Poliquin

     

     

     

     

     

    Pin It

    3 commentaires