• Le petit bac 2014 d'Emma

     

    Cette année encore, Enna nous propose son challenge Petit Bac et de nouvelles rubriques pour pimenter le tout. Le changement dans la continuité.

    Voici mes lectures :

     

    Prénom : Anthéa Minkowski contre Julien Ambord

    Lieu : Sigmaringen 

    Animal : Au pays des kangourous

    Objet : Le bouclier d'Alexandre 

    Matière : Alice et l'homme-perle

    Verbe : Si tu meurs, elle reviendra

    Famille : Mémé goes to Hollywood

    Moment - Temps : De jour comme de nuit

    Bâtiment : L'affaire du mur des canuts

    Gros mot :


    J'ai presque atteint le but !

     

     

     







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    Voisins - voisines chez Claire

    Cette année, Claire d’aproposdeslivres a repris le challenge initié par Anne : Voisins-Voisines.  Le but étant de lire et de découvrir des romans écrits par des auteurs européens, excepté français.


    Allemagne :
    Il est de retour de Timur Vermes
     

    Angleterre :
    La souris bleue de Kate Atkinson
    Prague fatale de Philip Kerr
    Miss Marple au club du mardi d'Agatha Christie
    Le retour de Robert Goddard
    La ferme de Tom Rob Smith
    Code Zéro de Ken Follett



    Belgique :
    De jour comme de nuit de Jean-Luc Outers
    Alice et l'homme-perle de Valérie Cohen
    Derrière la colline de Xavier Hanotte
    Nos mères d'Antoine Wauters
    Le chien jaune de Simenon
    Les lieux communs de Xavier Hanotte
    Mémé goes to Hollywood de Nadine Monfils
    L'architecte du désastre de Xavier Hanotte
    L'arbre à songes d'Aurélia Jane Lee
    Le géranium de Monsieur Jean de Michel Torrekens
    Benny, Samy, Lulu et autres nouvelles de Geneviève Damas
    Dans la gueule de la bête d'Armel Job
    L'histoire des femmes qui ont renoncé aux hommes de Karine Lambert
    Histoire d'un bonheur de Geneviève Damas
    Trop lourd pour moi de Daniel Charneux
    Pétronille d'Amélie Nothomb
    La bibliothèque de Villers de Benoit Peeters


    Irlande :
    On the Brinks de Sam Millar

    Italie :
    Typos, Fragments de vérité de P. Baccalario
    Typos, Poison noir, de Guido Scardoli

    Suède :
    Le gardien de phare de Camilla Lackberg

     

    Suisse :
    Anthéa Minkowski contre Julien Ambord d'Anouchka Palmerini
    Maculée conception de Mélanie Chapuis
    Dans la tête de... de Mélanie Chapuis

     

     

     




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  • Gaël Dwest, Le duc et l'octogone, jean-Luc DUHINAu duché d'Attia, Gaël, fils d'aubergiste, rêve de devenir homme d'armes. Alors qu'à l'autre bout du royaume sévissent barons esclavagistes et armées hostiles, l'église officielle, l'Octogone, s'enrichit. Féru de sciences et d'humanisme, le duc Elgar a déjà envoyé ses hommes et ses fils anticiper les combats, tandis qu'en son château, son épouse la duchesse Elaine joue les ambassadrices et gère le duché. Par leur intermédiaire, Gaël va découvrir ses origines, et c'est en jeune guerrier qu'il rejoint la capitale avec sa compagne Haldira. Là, il jouera sa vie et assumera son rôle dans le grand échiquier qui oppose le duc Elgar et le puissant ordre de l'Octogone. Mais Gaël acceptera-t-il d'en rester là ?

    Mon avis :

    Autant le dire d’emblée, la fantasy n’est pas ma tasse de thé. J’en lis un peu, souvent par curiosité, mais ce n’est pas un genre que j’affectionne. Je ne suis donc pas au fait des codes, des habitudes et je ne peux comparer cette histoire avec d’autres. 

    Le livre commence par douze pages d’explications préalables. De quoi me rendre le roman rédhibitoire. J’ai pourtant tout lu : la longue liste des personnages, l’explication temporelle des saisons, mois, jours, et autre découpage, les fêtes, la carte (un peu simpliste)… tout. Puis je me suis lancée dans l’aventure. 

    Première constatation, ce roman est très bien écrit. Cela m’a permis d’avancer assez vite, dès le début. Mais très vite, la complexité des repères temporels m’a perdue. Le passé se mêlait au présent sans que je n’y prenne garde et j’ai dû une fois ou deux revenir en arrière pour comprendre. Sans parler des personnages (33 !). Je ne me souvenais plus qui était qui… Bref, le plaisir de la lecture s’est amenuisé au fil des pages. 

    Enfin, il a les caractéristiques des premiers tomes de saga, il plante le décor avec force de détails pour que tout soit dit dès le départ. Cela donne une foule d’informations vertigineuses à engranger alors qu’elles auraient pu être distillées au fur et à mesure de l’avancée du récit.

    Je ne voudrais cependant pas vous laisser croire que ce roman n’est pas bon. Loin de là. L’histoire est intéressante, pleine de poésie, de magie et l’humour est également bien présent. On y voyage beaucoup, parcourant de grands espaces décrits avec minutie mais sans lourdeur. Les actions s’enchainent sans temps mort et je suis sûre que les amateurs du genre y trouveront un réel plaisir. Je pense à mon amie Paikanne, par exemple. Mais, ce n’est pas de la littérature qui me touche, me plait.

    Je remercie cependant les éditions Atria et Passion Lecture pour cet envoi.

     

    Gaël Dwest, Le duc et l'octogone, jean-Luc DUHIN

     




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  • Au pays des kangourous, Gilles PARISSimon, neuf ans, vit avec son père Paul, écrivain, et sa mère Carole, une femme d’affaires qui passe sa vie en Australie. Le jour où Paul est hospitalisé, Simon voit son quotidien bouleversé. Recueilli par Lola, sa grand-mère, il rencontre aussi l’évanescente Lily. A travers les songes qu’il s’invente, Simon va tâcher de mettre des mots sur la maladie de son père et de trouver des repères dans cet univers dont le sens lui résiste.

    Mon avis :

    Un matin, lorsque Simon trouve son papa dans le lave-vaisselle, il comprend de suite que quelque chose ne va pas. Sa maman étant absente, c’est Lola, son originale grand-mère, qu’il va appeler au secours. Elle s’occupera de lui, pendant l’hospitalisation de son papa. A la clinique, Simon fait la connaissance d’une mystérieuse petite fille aux yeux violets, Lily.


    L’histoire est racontée par Simon. Le style est donc celui d’un enfant : phrases courtes, indicatif présent… Il décrit son univers, son quotidien et ce qu’il en comprend du haut de ses neuf ans. Et Simon est assez lucide malgré son jeune âge. Il cherche les réponses qu’on ne veut pas lui donner et perçoit très bien, même s’il n’a pas toujours les mots pour le dire, les fêlures des adultes. Heureusement son innocence lui permet aussi de relativiser leurs soucis. Grâce à cela, le récit est emprunt d’un certain humour et de fraîcheur.

    Cette histoire est très actuelle : un père aimant, qui gagne bien sa vie et se contente de ce bonheur tout simple et une maman ambitieuse, mettant son travail au premier plan et comprenant mal que son mari n’ait pas plus d’ambition. La distance entre leur lieu de vie finit forcément par déteindre sur leur vie de couple. En travaillant autant, est-il seulement possible de s’épanouir dans sa vie de famille ?

    Roman sensible, tendre, candide aussi, il aborde intelligemment le monde de l’enfance confronté durement à celui des adultes où les codes et les clés sont très différents.

    Sortie en poche le 23 janvier prochain.

     

    L'avis de PaikanneNouketteCajou


     

    Au pays des kangourous, Gilles PARIS

     

     

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  • La Grande-Duchesse de Gérolstein, Jacques OFFENBACH Opérette en 3 actes d’Offenbach, de 1867, « La Grande-Duchesse de Gérolstein » a été crée par la cantatrice Hortense Schneider pour l’Exposition Universelle.
    Fritz, un jeune et beau soldat peu enclin à partir se battre car il est amoureux, est remarqué par la Grande-Duchesse qui « aime les militaires ». Charmée, elle le nomme capitaine provoquant du même coup la jalousie de ses supérieurs et celle du prince Paul, héritier d’un pays voisin. Ce dernier est la risée de tous car son mariage avec la Grande-Duchesse est sans cesse reporté par celle-ci. Ils vont donc mettre au point une vengeance.

     

    Mon avis :

    Première œuvre théâtrale que je chronique dans le cadre du challenge d'Eimelle, elle s'inscrit aussi dans celui d'Anne, des notes et des mots.

    Stefano Mazzonis di Pralafera a été engagé pour mettre en scène cette opérette, spectacle des fêtes en cette fin d’année. Mais comment faire rire de la guerre aujourd’hui de la même façon dont on s’en moquait alors ? A la fin du Second Empire, c’était normal de se moquer de la guerre et des grands de l’époque. Le pastiche était alors prisé de tous. 

    Sur la suggestion de Maria Delogu, musicologue, il transpose l’histoire dans une émission de téléréalité de type « Master Chef ». Et la terminologie de la guerre est ainsi adaptée à celle d’un grand restaurant. Les combats deviennent des compétitions entre cuisiniers et l’armée une brigade de cuisine. Le champ de bataille, quant à lui, est devenu : « La Guerre des chefs ».
    Dans cette version moderne, seul le contexte est modifié. Le reste de l’histoire reste conforme à celle d’Offenbach, que j’avais déjà vue il y a une vingtaine d’années. La Grande-Duchesse est toujours aussi insupportable, frivole et autoritaire, pleine de contradictions. Fritz est un jeune naïf qui ne comprend rien à ce qui lui arrive. Le chef Boum est la caricature des grands chefs…
    L’esprit de fête, l’amusement sont également maintenus, notamment grâce aux ballets de l’ORW et les changements à vue des décors.

    Pourtant, je n'ai pas été séduite par cette originalité. Certains chants ont été modifiés pour coller au sujet, d'autres, comme l'air principal "J'aime les militaires" ont été gardés et perdent alors toute pertinence. Offenbach en soi est déjà gai, virevoltant, énergique, parfois même trop, inutile d'en ajouter encore. Vraiment, je ne comprends pas ce besoin de moderniser à tout prix des œuvres du XIXe que le public apprécie telles quelles. J'avais déjà regretté il y a une dizaine d'années que l'on transpose "La vie parisienne" dans les années 60, lors du salon de Paris. Cela rend-il une œuvre plus attrayante, plus compréhensible de la moderniser ? Je trouve plutôt que ça la dénature.
    Heureusement, les artistes ont des voix magnifiques à l’instar de Patricia Fernandez (la Grande-Duchesse), Sophie Junker (Wanda, la fiancée de Fritz) ou Lionel Lhote (Boum). Ils m'ont permis de passer un bon moment.


     La Grande-Duchesse de Gérolstein, Jacques OFFENBACH La Grande-Duchesse de Gérolstein, Jacques OFFENBACH

     

     

     

     




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    Opéra royal de Wallonie

    Le Théâtre royal de Liège, inauguré le 4 novembre 1820, se dresse, majestueux, sur la place de l’Opéra. C’est le plus ancien théâtre de la ville. Devant le bâtiment, la statue représente le compositeur André Modeste Grétry. Le musicien est enterré au cimetière du Père Lachaise mais son cœur fut placé dans une urne et inséré dans le socle de la statue, rappelant l’attachement de Grétry à sa ville natale.

     Opéra royal de WallonieOpéra royal de Wallonie

    La Première Guerre mondiale verra le théâtre réquisitionné par l‘armée allemande pour servir d’écurie. 

    En 1930, à l’occasion de l’Exposition internationale de Liège, on installe sur la façade un fronton du sculpteur Oscar Berchmans représentant des figures allégoriques. 

    Epargné par la Seconde Guerre mondiale, le bâtiment sera classé en 1999 et rénové de mars 2009 à septembre 2012 afin, notamment, de moderniser toute l’infrastructure scénographique (machinerie, lumière, acoustique…). Ajout d'un ascenseur et d'un étage (dissimulé sous une palissade en bois) comprenant une salle de répétition et les moteurs de la machinerie. L’intérieur a également été nettoyé, repeint et restauré.

     Opéra royal de WallonieOpéra royal de Wallonie

    L’Opéra royal de Wallonie est l’une des trois grandes maisons d’opéra en Belgique. Les œuvres du XIXe siècle (Verdi, Massenet, Puccini, Offenbach…) occupent une grande place dans la programmation mais l’ORW propose volontiers des auteurs moins connus du XVIIIe comme Grétry, Gluck, Cherubini…
    De grands artistes de la scène internationale s’y sont produits : Ruggero Raimondi, José Van Dam, Patricia Fernandez, Déborah Voigt…
     
    J'y allais enfant avec ma grand-mère (Les cloches de Corneville, La mélodie du bonheur...), adolescente avec ma maman (abonnées pendant trois saisons) et maintenant, j'y emmène mon fils. Nous essayons de voir un ou deux spectacles par an.

     

     Opéra royal de Wallonie

    Le foyer

    Page d'Eimelle

     

     

     

     








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  • Swap Nouve-An de Hérisson

    Cette fois encore, le swap organisé par Hérisson a tenu toutes ses promesses. En binôme avec Angeselphie, que je connais virtuellement depuis plusieurs années, j’ai reçu pour Noël un magnifique colis. Je l’en remercie d’autant plus qu’entre le début de la confection de mon colis et son expédition, elle a mis au monde une superbe petite Lilou. Elle avait bien autre chose en tête qu’un swap et pourtant, son colis était superbement réalisé. Jugez plutôt.

    Swap Nouve-An de Hérisson

    Emballés dans un beau papier vert, ma couleur préférée, j’ai découvert pas moins de quatre livres ! Un roman sur le temps « Esprit d’hiver » de Laura Kasischke, un roman pour me faire plaisir « Sang dessus dessous » de Claude Izner, deux coups de cœur qu’elle voulait me faire connaître « Biographie d’une courgette » de Gilles Paris et « Un hiver avec Baudelaire » d’Harold Cobert. Romans que je me suis empressée de mettre sur le dessus de ma PAL.

     Swap Nouve-An de HérissonSwap Nouve-An de Hérisson

    Quatre beaux marque-page accompagnaient ces livres ainsi qu’un stylo plume, orné de cupcakes, pour rédiger mes bonnes résolutions. Sophie a dû se dire que j’étais gourmande (elle a raison !). Et pour compléter par des douceurs, elle m’a offert de délicieux chocolats en forme de pianos et de figurines diverses. Je les ai dévorés aux petits déjeuners accompagnés d’une bonne tasse de thé nommé « Premiers flocons » : framboise, cacao et cannelle. A essayer au plus vite, je vous le recommande !!

    Enfin, j’ai reçu un calendrier du Chat, qui viendra décorer ma classe à la rentrée. Elle a même pensé à mon fils lui offrant « J’ai 14 ans et je suis détestable » de Gudule. Même s’il n’est pas du tout d’accord avec le titre, il a adoré recevoir ce livre d’une auteure qu’il apprécie beaucoup.

    Nous avons beaucoup échangé de messages pendant les préparatifs. Je la sentais fébrile, inquiète de bien choisir, de nous faire plaisir… je peux la/vous rassurer : tout était parfait ! Un énorme merci pour ce colis rempli d’amitié !

    Et merci à Hérisson pour l'organisation de ce swap !!

    Article d'Angeselphie

     

     

     

     

     




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