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Par argali le 1 Janvier 2015 à 00:00
Que 2015
vous apporte l’abondance
en joies partagées, en amitiés sincères,
en petits bonheurs quotidiens, en lectures coups de cœur...
Qu’elle vous trouve et vous garde en forme,
la tête pleine de projets et
de rêves.
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Par argali le 29 Décembre 2014 à 00:00
Voici venu le temps des bilans.
En 2014, j’aurais donc lu 136 ouvrages. Beaucoup de belles choses, quelques déceptions également. Un peu moins de coups de cœur aussi, sans doute suis-je de plus en plus difficile. J
La rentrée littéraire m’a peu enthousiasmée et ce mois de décembre fut bien maigre, notamment en raison des obligations professionnelles de cette période.
Ce n’est pas pour autant que 2014 ne m’a offert aucun coup de cœur. Ils sont moins nombreux mais la qualité est bien là et c’est finalement ce qui compte le plus, non ?
Mes lectures :Sigmaringen, Pierre Assouline
Le géranium de Monsieur Jean, Michel TorrekensA Hambourg, peut-être, Denis Labayle
Mille soleils splendides, Khaled Hosseini
Le mur mitoyen de Catherine Leroux
Le dernier gardien d’Ellis Island de Gaëlle Josse
Romans jeunesse
Sur la route de Blue Earth, Roger Monninger
Nummer de Frédéric Staniland
Romans policiers
Brouillard d’automne Lionel Noël
Travail Soigné, Pierre Lemaitre
La nuit in extremis, Odile Bouhier
Pour la deuxième fois, Denis Labayle a les honneurs de mon palmarès. Après « Noirs en blanc » de 2012, il a su me séduire une seconde fois avec ce récit présentant deux hommes ordinaires face à des circonstances extraordinaires lors de la Seconde Guerre mondiale. Un auteur méconnu, peu médiatisé et qui mériterait de sortir de l’ombre tant ses histoires sont originales et ses réflexions pertinentes.
Un premier roman a aussi réussi à me toucher cette année "Le géranium de Monsieur Jean" du belge Michel Torrekens. J'espère qu'il en appellera d'autres.
Mais LE coup de cœur 2014, si je ne devais en garder qu’un ce serait « Mille soleils splendides ». Une nouvelle fois, Khaled Hosseini nous emporte dans un pays en guerre parmi des personnages en souffrance et pourtant ce qu’on retient c’est l’espoir, la détermination, la force de son héroïne. Un auteur à découvrir absolument.Et vous ? Quels sont vos coups de cœur ?
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Par argali le 24 Décembre 2014 à 00:00
Berlin, les années 30. Fraîchement débarqué, le jeune Américain Cliff Bradshaw découvre le Kit Kat Club, une sulfureuse boite de nuit où se produit la sensuelle Sally Bawles. Autour d’elle, l’extravagant maître de cérémonie Emcee et sa bande de boys and girls singent et parodient le beau monde : ils sont les rois du show, du divertissement et de la provocation. Au Kit Kat Club, tout est permis pour profiter des folles nuits berlinoises des années 30 ! Mais même à l’abri dans cette enclave de liberté, les murmures du monde extérieur leur parviennent...
Qui ne connait ce grand classique du Music Hall créé en 1966 ? Si ce n’est l’histoire au moins les chansons ? Elles ont quasiment bercé mon enfance car, avec West Side Story, c’était la comédie musicale préférée de ma maman. J’ai vu le film à la télévision mais n’avait jamais eu l’occasion de voir ce spectacle sur scène. Le moins qu’on puisse dire c’est que la troupe de ce Cabaret bruxellois mise en scène par Michel Kacenelenbogen ne fait pas piètre figure à côté de l’original. Les quinze jeunes, mais déjà brillants, comédiens passent du chant au jeu avec une parfaite aisance. Et l’orchestre qui joue en live sur scène est époustouflant.
Le metteur en scène signe ici un spectacle audacieux qui en jette et vaut vraiment le détour. Burlesque, décadent, juste, émouvant... le ton varie selon les tableaux pour le plus grand plaisir des spectateurs. Aucun temps mort. Que ce soit la musique, les chorégraphies, la mise en scène originale et percutante, tout est minutieusement millimétré.
Au-delà du divertissement, cette comédie musicale démontre comment dans les moments où la liberté d’expression est muselée, la scène reste le dernier lieu où pouvoir remettre en cause et dénoncer la société.Un excellent spectacle, sexy et fort, dont je retiendrai, en autres, l’image de fin, très forte.
Une création et coproduction du Théâtre Le Public, du Théâtre National, du Théâtre de Liège et du Théâtre de l’Eveil. Avec notamment, Taïla Onraedt, Steve Beirnaert et Baptiste Blampain dans les rôles principaux.
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Par argali le 3 Décembre 2014 à 00:00
Certains se plaignent que les jeunes ne lisent plus. Cela fait des années que l’on entend le même discours. Pourtant, le Salon de Montreuil fêtait ses 30 ans cette année. Trente ans et toujours là, avec plus 150 000 visiteurs chaque année, essentiellement des jeunes et qui savent ce qu’ils veulent. Romans, BD, mangas sont leurs choix de prédilection, le fantastique et l’aventure dépassant le policier et l’humour de peu.
Dès 10h ce samedi, les jeunes envahissaient les allées du Salon, se précipitant vers les auteurs qu’ils affectionnent : Hélène Montardre pour mon fils, Patrick Sobral et Aurélie Neyret pour des dizaines d’autres, Mymi Doinet pour les petits et leurs parents, Pierre Bordage, Timothée de Fombelle ou India Desjardins pour les plus grands.
Depuis quelques années, la littérature jeunesse a le vent en poupe au point d’être aujourd’hui à la deuxième place dans l’édition. En Angleterre, elle s’est même hissée à la première place devant la littérature généraliste. Il faut dire qu’elle attire de plus en plus d’auteurs « pour adultes ». Marie Desplechin, Geneviève Brisac, Agnès Desarthe, Olivier Adam, Philippe Delerm, Elizabeth George, Harlan Coben, John Grisham… et bien d’autres se sont laissé séduire, diversifiant les sujets et les genres.
Les récits appréciés des ados ont également changé en trente ans. Harry Potter, Twilight, Hunger Games ont ouvert la voie. Tara Duncan, La Quête d’Ewilan, Le Labyrinthe, Divergent, pour ne citer qu’eux, ont suivi. Quant aux thèmes, aucun n’est écarté désormais. Que ce soit la précarité, l’avortement, le suicide, l’inceste, l’homophobie, le harcèlement, la télé-réalité, la maladie... ces thèmes sont abordés dans les romans jeunesse, faisant tomber les tabous.Autre évolution notoire, autrefois les jeunes abandonnaient la littérature jeunesse vers 16-17 ans pour la littérature pour adultes. Aujourd’hui, il n’y a plus d’âge pour apprécier les romans jeunesse. Les lecteurs de Divergent, Nos étoiles contraires ou Harry Potter ont entre 13 et 40 ans, voire plus. Il n’y a plus de gêne à lire cette littérature ; elle se partage même entre parents et enfants.
A voir l’enthousiasme et la ferveur des enfants et des jeunes dans les allées du Salon, il y a fort à parier que cette littérature a encore de beaux jours devant elle.
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Par argali le 2 Novembre 2014 à 00:00
Pour la troisième année, ma libraire « L’Oiseau lire » organise « Le prix des lecteurs ».
Le but est de faire découvrir à ses clients-lecteurs des auteurs peu connus, différents qui, en cette rentrée littéraire, ont su plaire, séduire, émouvoir, amuser les libraires de cette librairie. Ils ont donc présélectionné 24 romans parus en 2014, tous écrits par des auteurs francophones, tous appréciés par au moins un membre de l’équipe.
Pour faire partie du jury qui désignera « le coup de cœur 2014 », il suffit de lire au moins six romans de cette sélection et de remplir le questionnaire disponible dans la librairie.
Le lauréat, en 2012, fut Nicolas d'Estienne d'Orves avec "Les fidélités successives" et en 2013, Cécile Ladjali avec « Shâb ou la nuit ».
L’an dernier, j’avais élu deux des trois premiers romans. J’espère faire de même cette année.
Isabelle BARY, Zébraska, Luce Wilquin
Marc BIANCARELLI, Orphelins de Dieu, Actes Sud
Geneviève BRISAC, Dans les yeux des autres, L’Olivier
Eric BRUCHER, La blancheur des étoiles, Luce Wilquin
Julia DECK, Le triangle d’hiver, Minuit
Aurélien DELSAUX, Madame Diogène, Albin Michel
Jean-Paul DIDIERLAURENT, Le liseur de 6h27, au Diable Vauvert
Clara DUPONT-MONOD, Le roi disait que j’étais diable, Grasset
Simonetta GREGGIO, Les nouveaux monstres : 1978-2014, Stock
Oriane JEANCOURT GALIGNANI, L’audience, Albin Michel
Gaëlle JOSSE, Le dernier gardien d’Ellis Island, Noir sur Blanc
Gilles MARTIN-CHAUFFIER, La femme qui dit non, Grasset
Eric PARADISI, Blond cendré, Lattès
Anne PERCIN, Les singuliers, Rouergue
Véronique POULAIN, Les mots qu’on ne me dit pas, Stock
Pierre RAUFAST, La fractale des raviolis, Alma
Eric REINHARDT, L’amour et les forêts, Gallimard
Lydie SALVAYRE, Pas pleurer, Seuil
Tania SOLLOGOUB, La maison russe, La Martinière
Joy SORMAN, La peau de l’ours, Gallimard
Laurence TARDIEU, Une vie à soi, Flammarion
Minh TRAN HUY, Voyageur malgré lui, Flammarion
Eric VUILLARD, Tristesse de la terre, Actes Sud
Valérie ZENATTI, Jacob, Jacob, L’Olivier
Je n'en ai encore lu qu'un mais deux attendent dans ma PAL.
Et vous ? Pour qui voteriez-vous ?
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Par argali le 27 Octobre 2014 à 00:00
Il y a 4 ans aujourd’hui, je me lançais dans la grande aventure de la rédaction d’un blog. J’étais alors loin d’imaginer que ce blog allait me permettre de rencontrer des personnes passionnées et passionnantes, de nouer des amitiés aux quatre coins du pays et par delà les frontières et les océans, de discuter avec des auteurs que j’adore et d’en découvrir des dizaines d’autres.
Quatre ans en chiffres, c’est 1035 articles, 4850 commentaires et surtout 146 000 visiteurs dont beaucoup sont fidèles depuis les premières semaines.Alors un énorme merci à vous tous sans qui ce blog n’existerait pas. Merci à la soixantaine d’abonnés qui me suivent fidèlement, merci à tous les autres qui passent régulièrement et réagissent aux articles et chroniques, merci à Samia, Brigitte, Lucie et Pierre qui me proposent des partenariats à l’occasion et merci à mes libraires qui me suggèrent des lectures différentes, sortant des sentiers battus. Merci aussi à eux pour toutes les belles rencontres réalisées dans leur librairie.
Vivement dans un an qu’on fasse la fête !
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